COMMENT MIEUX APPREHENDER LES ENJEUX DE NOTRE TERRITOIRE D’UN POINT DE VUE EUROPEEN
Jeudi 22 février, une journée de travail était organisée à la maison de l’entreprise de Sisteron, sur la fabrique territoriale du Groupe d’Action Local (GAL) Sisteronais-Buëch, la présentation du programme LEADER Sisteronais Buëch, la politique économique régionale. Suivie de trois ateliers, la valorisation des ressources des pôles économiques de l’axe Nord-Sud, la valorisation des ressources agricoles des Vallées et la valorisation des nouvelles dynamiques d’entreprenariat en milieu rural. Une réunion riche en information, en présence de nombreuses personnalités, dont Monsieur Daniel SPAGNOU, président de la CCSB, Monsieur Jean-Pierre TEMPLIER, Président du Pays Sisteronais-Buëch, Monsieur Bruno LAGIER, président du GAL Sisteronais Buëch, Madame Karine MANUEL, directrice du Pays Sisteronais-Buëch en charge du Gal, Monsieur Fabien HAREL, de l’ADDET 05, Monsieur Julien MARTELLINI, MDE 04, de la Région et des élus.
En 2015, le Pays Sisteronais-Buëch a été sélectionné par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour gérer un Groupe d’Action Locale et porter ainsi un dispositif Leader sur son territoire. Leader (acronyme de « Liaisons Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale ») est un dispositif initié par la Commission Européenne, destiné à soutenir des actions innovantes portées par des acteurs locaux, dans les territoires ruraux.
Le Leader 2014-2020, financé par le Fonds Européen Agricole de Développement Rural (FEADER) sous l’autorité de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, succède à quatre générations de programmes européens qui visaient à expérimenter de nouvelles approches du développement rural.
Le Groupe d’Action Locale du Pays (GAL) Sisteronais-Buëch est composé d’une instance de pilotage et de programmation (le comité de programmation) et d’une équipe technique, en charge de l’accompagnement des porteurs de projets et du suivi des opérations.
La loi NOTRe de son côté a profondément bouleversé le rôle et les interventions des collectivités territoriales en consacrant, avec la région bien entendu, les EPCI comme force du développement économique, en favorisant l’installation de nouvelles entreprises dynamiques, créatrices de richesses et d’emplois. Aujourd’hui, le Sisteronais-Buëch dispose de 3 acteurs travaillant pour le développement local. L’intercommunalité, le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales et le Pays Sisteronais-Buëch. La volonté du législateur depuis ces dernières années est de clarifier, de rendre plus lisible et donc plus efficace l’action publique. Un certain nombre d’intercommunalités s’étaient éloignées des problématiques de développement et de réflexion sur des projets structurels pour le territoire.
« A Sisteron, j’ai toujours misé, en tant que maire et Président d’intercommunalité, dans l’investissement pour l’avenir. Aujourd’hui, le succès de notre Parc d’activités en est la preuve puisque de nouvelles entreprises vont très prochainement s’implanter et que d’intéressants projets sont en préparation. Dans les semaines qui approchent, le Pays Sisteronais-Buëch sera dissous car pleinement intégré à la Communauté de Communes. C’est cette incorporation qui va accélérer nos actions et donner encore plus d’envergure à nos rassemblements. Cette cohérence nous l’avons saisie et c’est pourquoi le Président du Pays Sisteronais (Jean-Pierre Templier) est aussi actuellement Vice-président en charge du développement économique. Nous pourrons ainsi profiter pleinement des compétences acquises depuis des années par l’équipe du pays et la qualité de l’ingénierie qu’ils développent. Nous aurons aussi plus d’arguments et de poids pour pouvoir mener nos projets de territoire et du même coup rendre beaucoup plus claires les actions des uns et des autres. Cette marche en avant renforce notre bassin de vie, qui ne pèserait pas grand-chose à l’heure de la décentralisation. Nous devons travailler ensemble pour les innovations qui mèneront au développement local et touristique : car je suis persuadé que l’on ne peut dissocier les dynamiques marchandes et touristiques, des dynamiques non marchandes (clubs, associations, pratiques libres et gratuites comme les plans d’eau…). Notre identité fait notre singularité. Notre bassin de vie est envié, recherché. Il nous appartient donc de pouvoir continuer à le faire vivre en attirant les porteurs de projets qui fuient les villes, tout en continuant d’apporter à nos citoyens le bien-être. » rappelait en introduction Monsieur Daniel SPAGNOU.