VERNISSAGE DE L’EXPOSITION « 11 NOVEMBRE : L’ARMISTICE ! »
Samedi 24 novembre, Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, en présence de Monsieur Robert GAY, maire de Mison, conseiller départemental, de Monsieur Bernard CODOUL, adjoint à l’urbanisme et de Monsieur Michel AILLAUD, conseiller municipal délégué aux travaux, inauguraient l’exposition : « 11 Novembre : l’Armistice ! », dans le hall bas de la Mairie de Sisteron, qui est visible jusqu’au 30 novembre.
Dans son discours Monsieur Daniel SPAGNOU, déclarait : « Une exposition qui marque une période de notre histoire qui a touché toutes les familles françaises. Elle est aussi un souvenir douloureux pour de nombreuses populations dont les nations se sont engagées dans ce terrible conflit de 1914 – 1918. Quatre années de lutte acharnée pour rendre la liberté à notre pays, Quatre années de deuil et de souffrances pour la population et pour les soldats, Quatre années de survie pour les familles qui ont laissé des quantités d’infirmes, de veuves et d’orphelins. En bref, quatre années d’horreur qui se sont arrêtées avec la signature de l’Armistice, le 11 novembre 1918.
L’exposition qui vous est présentée ici est le fruit du travail de l’Atelier généalogique et Histoire de Mison de la médiathèque de Mison. Et je me dois de remercier toutes celles et ceux qui ont contribué à la faire vivre : Marie-Josée Arnaud, Roselyne Bonniot, Marie-Christine Borrely, Christiane Convert, Maryvonne Galiana, Lucie Para, Blandine Ridard, Cécile Sagniez, Jean-Louis Rei et bien sûr Mireille Foucher. Merci à tous pour votre investissement, pour cette exposition que vous avez gentiment accepté de nous prêter. Elle regroupe des copies de documents officiels ou de particuliers, une explication sur le choix du soldat inconnu, la loi sur les pupilles de la nation, les veuves de guerre et les orphelins, …. Elle fait état du bilan humain, économique et politique,… Photos et textes, coupures de journaux sur la signature de l’Armistice à Rethondes, sont autant de sources d’informations précieuses et documentées. Il s’agit là, en outre d’un outil pédagogique en direction des jeunes générations. Cette exposition participe au devoir de mémoire qui incombe à chacun d’entre nous ; le souvenir de nos ancêtres, de cette génération sacrifiée, doit continuer à vivre. Aux jeunes générations de prendre conscience de cette folie des hommes qui, encore aujourd’hui et souvent pour d’obscures raisons, emporte l’humanité dans le chaos. Nous devrions réfléchir à cette phrase de Mère Thérèsa : « La paix commence par un sourire ». »