DEUX MAMANS A L’HONNEUR
Dimanche, à l’occasion de la Fête des Mères, deux mamans méritantes étaient mises à l’honneur dans les salons de L’Hôtel de Ville de Sisteron.
Dans son allocution, Daniel SPAGNOU, Député Maire, rappelait que dans l’antiquité, les Grecs fêtaient déjà Rhéa, mère de tous les dieux. Les Romains fêtaient Matralia (ou Matronalia) en l’honneur des femmes et des mères qui se rassemblaient au temple de Junon Licina, et recevaient des offrandes.
Au XVème siècle, l’Angleterre fêtait le jour des mères, mais peu à peu, cette fête s’est transformée en fête de célébration de l’église. En France, c’est Napoléon qui évoqua pour la première fois l’idée d’une fête des mères officielle. En 1906, l’Union Fraternelle des pères de famille méritants d’Artas organisait la première célébration des mères de famille en récompensant les plus méritantes. L’idée fut reprise en 1918 par le Colonel De La Croix-Laval, à Lyon, qui organisa alors « la Journée de la Mère ». Enfin, le 24 Mai 1950, le Président de la République Vincent Auriol confirmait la Fête des Mères en tant que fête officielle en France. Dès lors, elle sera fixée au dernier Dimanche du mois de Mai.
Après ce bref historique de l’origine de la Fête des Mamans, Daniel SPAGNOU rendait hommage à celle qui est le pilier de la famille, celle qui mène de front de multiples fonctions, entre mari, enfants, taches ménagères, et carrière professionnelle, même si l’évolution de la société et des mentalités font que le partage des taches au sein de la famille change petit à petit.
Puis le Premier Magistrat de la ville soulignait le courage et l’abnégation des deux récipiendaires du jour de la Médaille de la Famille.
– Mère de 4 enfants, Francine COËT, originaire de Champigny-sur-Marne épouse Jean-Pierre en 1974 et le couple s’installe à Sisteron en 1979. Jean-Pierre est alors Directeur d’agence dans le transport à Peyruis. Francine travaille en tant que technicienne de laboratoire en biologie médicale à l’hôpital de Sisteron où elle restera trente ans, un métier qu’elle exerçait déjà à Paris. Leur premier enfant, Guillaume, arrive au foyer en 1976 et sera bientôt suivi par Sylvain, Stéphanie, et Jennifer qui a fêté ses vingt temps la vieille de la fête des mères. Francine va mener de front vie professionnelle et vie familiale, comme beaucoup de mères. Elle suit de près la scolarité des enfants et s’investit dans les fédérations de parents d’élèves. Sportive, comme toute la famille d’ailleurs, elle pratique plus particulièrement la Gym Volontaire, et partage avec ses enfants, la pratique du vélo, le tennis ; une autre manière de les accompagner dans leur épanouissement. Maintenant, au sein de la Foulée Sisteronaise, elle pratique la course à pied, notamment avec son amie Christiane Touche.
Une vie bien remplie pour cette maman qui peut être fière de sa progéniture, chacun de ses enfants s’est fait une belle situation, et la petite dernière n’est pas en reste puisqu’elle prépare les concours d’entrée en médecine et kiné. Et pour le comble du bonheur, deux petits enfants, Manon et Tom, sont venus agrandir la famille au foyer de son fils Sylvain.
Daniel SPAGNOU remettait à Francine COËT la Médaille de Bronze de la Famille Française.
– Bektha BENDAFI, originaire d’Algérie, a épousé Tayeb en 1955, et le couple arrive à Sisteron en 1962 avec ses premiers enfants. Tayeb travaille alors à Sanofi où il fera toute sa carrière. Le couple aura huit enfants qui, tous, ont aujourd’hui une bonne situation. Karima, Djelloul, Malek, Fatima, Aïcha, Naïma, Hocine, résident à Paris, aux Etats-Unis, où ils s’épanouissent et ont fondé leur propre famille. L’aîné, Larbi, a fait le choix de rester à Sisteron près de sa maman. Cette grande famille compte aujourd’hui 7 petits-enfants âgés de 4 à 19 ans.
Daniel SPAGNOU saluait le courage et le mérite de cette femme qui, après avoir élevé ses huit enfants, est entrée dans la vie active en allant travailler pendant une vingtaine d’année à la Grande Sainte-Anne au ramassage des pommes, et chez « Massot » au calibrage et à l’emballage. Elle a aussi décidé de passer son permis de conduire pour faciliter sa mobilité, ce qui lui sera bien utile lorsque son mari fut touché par la maladie.
Le Député Maire remettait à Madame BENDAFI