#MaCommuneJyTiens ! LES MAIRES DU 04 EN 1ère LIGNE !
Lundi 17 décembre, Monsieur Daniel SPAGNOU, président de l’Association des Maires des Alpes-de-Haute-Provence réunissait les membres du conseil d’administration de l’Association des Maires du 04, à la demande de Monsieur François BAROIN, président de l’Association des Maires de France, pour le lancement de l’opération de communication : #MaCommuneJyTiens. Une opération qui veut redorer l’image de la commune, premier maillon de la démocratie locale.
« En effet, il ressort que 50% des Maires de France ne souhaitent pas se représenter à la prochaine élection municipale. Ils sont en première ligne face aux difficultés au quotidien et c’est le Maire et ses équipes qui sont sollicités et doivent réponde aux administrés. L’Histoire a fait de la commune la cellule démocratique première, l’expression de la proximité de la République. Nos concitoyens sont d’ailleurs plus des trois quarts à affirmer spontanément leur attachement à la commune et à son rôle. Ce lien si particulier est tel que la commune incarne bien souvent la « petite patrie » de ses habitants, comme un prolongement de la République. Pourtant, les élus et les citoyens perçoivent aujourd’hui qu’il existe une crise de confiance entre l’Etat et les collectivités. On assiste en effet à un double mouvement : recentralisation des moyens d’une part, multiplication des urgences et accroissement des besoins locaux, de l’autre. Placée au cœur de ce paradoxe, la commune est mise en tension et son image est abimée. La Commune c’est aussi, la gestion d’espaces verts, la construction de logements sociaux, la sécurité, l’école, la gestion d’eau potable…C’est pourquoi, l’Association des Maires de France a pensé cette campagne comme un appel. Un appel de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, un appel de toutes les équipes municipales, un appel du corps citoyen lui-même. Nous disons que les communes sont des acteurs irremplaçables dans le quotidien des Français. Nous disons qu’elles sont les chevilles ouvrières de la démocratie de proximité. Nous disons qu’elles garantissent la continuité et l’efficacité des services publics, qu’elles tissent et retiennent les fils du lien social. Nous disons qu’elles sont les artisans patients et déterminés de la culture, de la sécurité mais aussi de la solidarité et de toutes les politiques publiques qui font la richesse de la démocratie de proximité. Cette grande campagne sert une grande ambition, replacer la commune au cœur de l’édifice républicain. Elle sera visible dans tous les territoires, dans chacune des 35 357 communes de France, de la métropole au plus petit village. » dira avec force Daniel SPAGNOU.
Les Maires préparent le prochain rendez-vous qui aura lieu à Marseille avec le Président de la République, pour faire remonter de la base les problématiques que rencontrent les Maires dans leurs communes.
A la fin de la conférence de presse, une délégation de Gilets jaunes de Manosque s’est invitée, ils protestent contre la démolition de leur bivouac, au péage de Manosque, pensant que le Maire de Manosque serait présent. Ils ont demandé aux Maires, pourquoi ils ne s’étaient pas opposés à cette démolition. Daniel SPAGNOU, leur a répondu que l’Association des Maires n’était pas compétente en la matière, que c’était l’Etat, par l’intermédiaire du Ministre de l’Intérieur, qui décidait avec les forces de l’ordre. Un des gilets jaunes faisait remarquer à Daniel SPAGNOU que les Maires avaient été reçus au Ministère de l’Intérieur par Christophe CASTANER. Daniel SPAGNOU a répondu qu’il assumait cette invitation car Christophe CASTANER est un ancien Maire et que c’est d’ailleurs, la première fois qu’un Alpin de Haute-Provence accède à ce Ministère. La réception a été cordiale et amicale dira le président de l’Association des Maires. Un dialogue s’est ensuite instauré, les gilets jaunes faisant part de leurs doléances et les Maires y répondant, tout en indiquant qu’ils étaient eux aussi victimes d’une situation qui perdure depuis 30 ans. Le Maire de Banon, avec force indiquait que les Maires s’étaient sentis méprisés par le Président de la République, qui n’est pas venu à leur Congrès à Paris. A l’issue de cette rencontre improvisée, gilets jaunes et Maires ont continué le dialogue autour du verre de la solidarité.