LES ŒUVRES DE RAPHAEL PONSON SE DECOUVRENT A L’ESPACE D’ORNANO
Samedi 19 janvier, une assistance venue nombreuse était réunie autour de Monsieur Daniel SPAGNOU, Maire de Sisteron, de Monsieur Franck PERARD, adjoint à la culture, au patrimoine et à la mémoire, de Monsieur Serge SARDELLA, conseiller départemental, des adjoints, du conseil municipal et de Monsieur CASAGRANDE, président de l’AGAC, pour le vernissage de la très belle exposition de peinture sur « Raphaël PONSON (1835-1904), à l’Espace d’Ornano du Musée Gallo-Romain, visible jusqu’au 16 mars 2019.
Avec cette formidable exposition, la saison culturelle 2019 s’ouvre sur l’œuvre de Raphaël Ponson ; une œuvre qui parle à tous les provençaux par le réalisme de ses toiles. Né à Solliès-Pont en 1835, c’est son père, décorateur de théâtre, qui l’initie à la peinture. Il trouve auprès d’Emile Loubon, fondateur du Salon des amis et des arts de Marseille et directeur de l’école des Beaux-Arts de Marseille. C’est lui qui lui enseignera une peinture au plus proche des paysages qui s’offrent à son regard. Raphaël Ponson sublime la nature dans ses œuvres tout en lui conservant son authenticité. Après un séjour à Paris où il fait de la décoration sur éventails, Raphaël Ponson se rend en Italie avant de revenir à Marseille. On lui doit les décorations murales des appartements privés de la Préfecture de Marseille, ainsi qu’au Muséum d’Histoire Naturelle et au Palais Lonchamp. Le peintre sera aussi le professeur de son frère, Etienne-Aimé Ponson, peintre de genre, dont le tableau « Diogène cherchant un homme », se trouve au musée de Digne-les-Bains. Au fil du temps, c’est une véritable invitation à la promenade et à la découverte qu’il exprime dans ses toiles avec sa représentation des plages, des falaises, des côtes méditerranéennes où les vagues viennent mourir. Ce qui lui a valu le surnom de « peintre des calanques ». On retrouve dans ses toiles la lumière, la douceur ou l’aridité des terres de Provence.
« Aujourd’hui, c’est un honneur que de pouvoir contempler les œuvres d’un artiste aussi talentueux, qui en 1896 est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur et, à Marseille, une rue porte son nom. Je remercie très sincèrement mon adjoint à la Culture, Franck PERARD, qui va vous accompagner dans la visite de cette magnifique exposition, ainsi que Philippe CASAGRANDE, Président de l’Association de Gestion des Affaires Culturelles (AGAC), grâce à laquelle la ville de Sisteron peut proposer une manifestation de cette qualité. » rappelait Daniel SPAGNOU.