« Le rôle des harkis dans notre Histoire nous oblige. Aujourd’hui la France regarde son passé en face et fait sienne l’exigence de vérité : elle a reconnu avoir manqué à son devoir de protection et d’accueil envers ceux qui lui avaient fait confiance, ceux qui l’avaient choisie. » Tel a été le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, dont j’ai donné connaissance au cimetière de Sisteron lors de la journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.

Quelques minutes auparavant Madame Yamina CHALABI, présidente de l’Association des Rapatriés Anciens Combattants de l’Afrique du Nord (ARACAN) s’était exprimée avec force et conviction, rendant hommage à la fidélité, à l’abnégation et à la conviction des formations supplétives sans oublier les quelque 80 000 harkis accueillis en métropole en 1962, fuyant le FNL. Nous déposions ensuite chacun une gerbe en leur souvenir, en présence notamment du chef LATIL et de mon adjointe Christiane GHERBI.

Cet article a été publié le lundi 28 septembre 2020 à 9:33 et est classé dans Non classé. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.