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  • Questions… Réponses… et actualité par Daniel Spagnou parue dans La Provence du 3 novembre 2011

    La survie de l’économie européenne ne passe-t-elle pas par plus de fédéralisme au sein de l’Union?

     

    La survie de l’économie européenne passe avant tout par notre capacité à la rendre compétitive dans un contexte de mondialisation, de guerre monétaire et de dumping social que les états européens ne peuvent plus être les seuls à supporter sans réagir. Je ne crois pas au fédéralisme en Europe car il transformerait un nain politique en un géant aux pieds d’argile. Nous devons travailler aux rapprochements fiscaux, sociaux et économiques en créant des sous-groupes d’états prêts dès aujourd’hui à harmoniser leurs systèmes en prenant le meilleur chez les uns et
    les autres.

     

    Quel que soit le vainqueur, ne sera-t-il pas indispensable, face à la crise, de constituer un gouvernement d’union nationale au lendemain de l’élection présidentielle?

     

    C’est la gravité des événements qui poussera ou pas à la constitution de ce genre de gouvernement. Mais quand je vois que la France est le seul pays d’Europe où l’opposition n’a même pas voulu entendre parler de la « règle d’or » budgétaire, je me dis que nous avons encore beaucoup de chemin à accomplir.

     

    Le plan de rigueur serait trop mou, il va manquer 9 milliards €à la fin de l’année. Dominique de Villepin voudrait que le gouvernement le muscle. Qu’en pensez-vous?

     

    Le président de la République ne s’en est pas caché, le ralentissement de l’économie nous oblige à revoir le budget de l’État. La quadrature du cercle réside dans notre capacité à trouver de nouvelles recettes sans casser définitivement les ressorts de la croissance et en respectant une nécessaire justice fiscale et sociale.

     

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