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  • ARRÊTONS « LE MASSACRE DES INNOCENTS »

    Martin, lycéen de 17 ans vient d’avouer avoir violé et tué Agnès, l’une de ses camarades disparue mercredi dernier, dans des circonstances particulièrement odieuses. Brillant élève de Première, le violeur et meurtrier présumé d’Agnès avait effectué quatre mois de détention provisoire à l’âge de 16 ans avant d’être placé sous contrôle judiciaire fin 2010 pour un viol sur mineure. Jugé par les psychiatres et psychologues comme «ré-insérable et ne présentant pas de dangerosité», il a été scolarisé  dans un internat mixte, où il a rencontré sa future victime.  Une instruction est ouverte, elle portera sur les faits eux-mêmes et sur leur auteur.  Au delà de la polémique sur le « défaut de suivi de ce lycéen »  des non-dits de ceux qui savaient et de ceux qui ne savaient pas, ce drame affreux nous renvoie l’image, une fois de plus, de comportements de plus en plus violents chez certains jeunes dans la société d’aujourd’hui. L’atrocité de ces actes font apparaître que bien souvent, comme en l’espèce, ces jeunes « barbares » reproduisent des scènes qu’ils ont visionnées à la télévision, au cinéma, voire même sur internet. En effet, bien souvent, la banalisation de ces images favorise le passage à l’acte surtout lorsqu’il s’agit de jeunes cerveaux  particulièrement réceptifs, sans esprit critique. Il est temps, me semble-t-il pour les pouvoirs publics de prendre des mesures véritablement protectrices de l’enfance et de la jeunesse dans ce domaine. En effet, on a trop longtemps combattu l’idée même de censure au principe de la liberté d’expression. Par ailleurs, il faut savoir là qu’il y a un « véritable marché ». Il semblerait, par exemple, qu’une des principales raisons expliquant la prolifération des films violents serait leur facilité d’exportation car à la différence des drames ou des comédies les films d’action ne nécessitent pas de traduction onéreuse et d’adaptation pour les marchés étrangers.

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