Avez-vous voté la loi contre la négation du génocide arménien et
que pensez-vous de la saisine du conseil constitutionnel ? Après réflexion, je n’ai pas voté le texte. Je ne suis pas favorable aux lois mémorielles car ce n’est pas à la loi de fixer l’Histoire. Que l’on puisse dire: « Si vous niez ce fait historique, vous serez sanctionné », est contraire à la liberté d’expression. On est en train de soviétiser l’Histoire. Avec mes collègues de la droite populaire, je me suis donc associé à la saisine du Conseil Constitutionnel. Cela étant, nous ne
nions absolument pas le génocide arménien. Angela Merkel s’invite dans la campagne présidentielle avant, peut-être, de venir soutenir lorsqu’il se sera déclaré le candidat Nicolas Sarkozy dans ses meetings. Choquant ou évolution normale des relations politiques dans une Europe unie ? Les chefs d’État en question sont en plein exercice et à ce titre, ils se rencontrent souvent. Avec la crise, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont accompli un travail historique de rapprochement et de transformation de l’Eurozone qui s’affirme comme l’espace commun dans lequel les Français et les Allemands interdépendants comme jamais, s’épanouiront et pèseront ensemble dans le monde d’après la crise. C’est pour cela que ça ne me choque pas. L’IGS soupçonnée de dévoiement de procédure à l’encontre d’officiers de police coupables de délit d’opinion ; un livre » L’espion du président » dénonçant l’instrumentalisation de la DCRI au profit de Elysée ? Déstabilisation pré électorale ou vrai retour à des œuvres de basse police ? Nous sommes, bien sûr, devant une manœuvre politicienne qui prend la forme d’une campagne systématique visant les hommes de confiance de Nicolas Sarkozy. J’apporte mon entier soutien à Bernard Squarcini, patron de la DCRI et Dignois de cœur.
Cet article a été publié
le mardi 14 février 2012 à 11:58 et est classé dans Non classé.
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