Mercredi 12 février, j’ai reçu la visite de Mélodie ABRAM, qui est venu m’apporter son livre confession : « Je l’appelais tonton », sur l’enfer qu’elle a vécu, les viols et les abus durant son enfance, par son oncle.

Enfermée dans une spirale de honte et de peur, Mélodie garde le secret pendant des années. Jusqu’à ce jour où, à 26 ans, en visionnant par hasard un reportage sur le témoignage d’un jeune homme victime d’un pédophile, elle découvre alors le « délai de prescription ». Il est temps de briser ce silence, qui la détruit chaque jour un peu plus et de tout avouer à ses parents.

Personne n’aurait pu imaginer ce qui allait se passer après cela. Dépressions, hospitalisations en hôpital psychiatrique, tentative de suicide. « Le seul point positif lorsqu’on touche le fond, c’est qu’on ne peut pas tomber plus bas. Alors il ne reste plus qu’à remonter ». Le courage, la force et la détermination de Mélodie, lui ont permis, petit à petit, de se reconstruire.

Elle est aujourd’hui, une mère et une épouse heureuse.

(Livre disponible sur Amazon et la Maison de la presse Laugier à Sisteron.)

Cet article a été publié le mercredi 12 février 2025 à 16:51 et est classé dans Non classé. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.