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  • CEREMONIE DU 18 JUIN 1940

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    La commémoration de l’Appel du 18 Juin 1944 s’est déroulée au Monument de la Résistance, cours Melchior Donnet, à Sisteron, en présence des membres du Conseil Municipal, des Associations Patriotiques et de leur Drapeau, des représentants de la Gendarmerie, du Maire Daniel SPAGNOU, de Monsieur Claude BREMOND Conseiller Général, et de François AMBROGGIANI , Sous-préfet de Forcalquier. Daniel SPAGNOU rappelait dans son discours les évènements qui ont précédé l’appel du Général de Gaulle, provoquant un sursaut de patriotisme et de défi auprès de français qui n’auraient su accepter la soumission à l’ennemi : «En ce 18 juin 1940, un an à peine après le début de la guerre, l’appel du général de gaulle est un espoir qui surgit, telle une lumière dans la nuit. Car depuis mai 1940, les troupes ennemies ont envahi notre pays et malgré la résistance de l’armée française, les troupes nazies continuent à avancer. Le maréchal Pétain, président du conseil, annonce sur les ondes que la France doit se soumettre et accepter une armistice. Nous sommes le 17 juin 1940. L’’appel du général sera lancé de Londres le lendemain, 18 juin 1940. Par cet appel, le général de gaulle exprime le refus. Le refus de l’abandon de tout combat, le refus d’une capitulation devant l’ennemi, le refus de la défaite. Cet appel est l’acte fondateur de la résistance. Le général de gaulle entraîne avec les : républicains, démocrates-chrétiens, radicaux, socialistes, communistes, syndicalistes, anonymes de toutes origines nationales, politiques ou religieuses. Tous l’ont entendu et retrouvent en ses paroles la force de relever la tête, l’honneur de se battre contre la barbarie et le totalitarisme. Car le général l’avait pressenti : le peuple était la seule force de constation et de résistance possible du moment qu’une personne en appelerait à la lutte contre l’ordre établi. Eveiller la France patriotique, la France des valeurs républicaine, la France des droits de l’homme, la France de tous ceux qui ne pouvaient accepter le joug et le dictat du totalitarisme nazi. Oui, le général de gaulle a été cet homme-là. Il a été celui qui a redonné la confiance au peuple et redessiné le destin d’une nation. Avec le rétablissement de nos libertés, il a aussi rétablit la légalité républicaine. La volonté de cet homme, mu par une volonté farouche, de rendre à la France sa liberté, force, aujourd’hui encore, l’admiration. Ces mots sont bien présents dans les mémoires et doivent rester à l’esprit de tous car le message du général de gaulle est un exemple. Aujourd’hui encore, la vigilance est toujours de mise pour que vive la démocratie et pour lutter contre toute forme de tyrannie ou d’oppression des peuples. Oui,  le message du général de gaulle est un hymne à l’honneur : celui de la république et de chacun des français. L’armée de l’ombre qui s’est levée après l’appel du 18 juin 1940 a dû affronter la mort au quotidien, pour rejeter l’envahisseur. 20.000 FFI sont morts au combat, 30.000 français, souvent résistants, ont été fusillés, 60.000 furent déportés politiques et envoyés dans les camps nazis. Par leurs actes et par leur volonté, par leur foi dans le message du général de gaulle, ils ont combattu et sont morts pour inverser le cours de l’histoire et rendre la liberté à leur pays. Le 18 juin 1940, le général de gaulle a su trouver les mots pour que cesse la soumission de tout un peuple. L’effondrement du régime de vichy, le rétablissement des valeurs républicaines, le retour à la paix, ont conforté la clairvoyance de ce grand homme, dont beaucoup pourtant, en 1940, disaient qu’il n’était pas crédible. En ce 8 juin 1940, le gaulliste que je suis, veut croire que jamais on n’oubliera la force de ses paroles, celle qui permet de garder la tête haute et de croire en l’avenir. Mesdames et messieurs,par cette commémoration aujourd’hui et au-delà de la mémoire du général de gaulle, ce sont ses femmes et ses hommes, résistants, qui ont cru en lui et l’ont suivi pour que cesse l’occupation et que le pays retrouve ce bien précieux : la liberté. Ce sont tous ceux qui ont soufferts de ce terrible conflit qui engagea tant d’hommes de toutes les nations, et des milliers de civils innocents que nous honorons. » Le Sous-préfet de Forcalquier, le Maire de Sisteron, Daniel SPAGNOU et Arthur RICHIER, doyen des Maires, Maire de Faucon du Caire et ancien résistant déposaient deux gerbes au pied du Monument de la Résistance, suivi du « Chant des Partisans » et « la Sonnerie aux Morts ». La cérémonie devait se conclure par une minute de silence avant que ne retentisse «  La Marseillaise », point d’orgue de cette cérémonie.   

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