• Blog/Actualités
  • Votre Maire
  • La circonscription des Alpes de Haute Provence
  • ÉLECTIONS MUNICIPALES Mars 2020
  • Contacts
  • L’ART DE MAI SELON BENOIT DE SOUZA

    vernissage-expo-benoit-de-souza-1.jpg

    Jeudi dernier, Daniel SPAGNOU, Maire de Sisteron, Jean-Pierre TEMPLIER, Premier Adjoint et Franck PERARD, Adjoint à la culture, au patrimoine et à la mémoire étaient présents pour le vernissage de l’exposition de Benoît De Souza, « L’hybridation comme expérience du monde », dans le cadre de l’Art de Mai, du 19 mai au 1er juin à la galerie de la Citadelle.

    Benoît De Souza est un ami de Sisteron puisque déjà en 2010 il présentait deux de ses œuvres, « La Petite Reine », œuvre de cuivre, symbolisant une femme et le Cyclolithe, la silhouette  d’acier à la sortie du tunnel, marquant le passage du Tour de France dans la cité de Paul Arène.

    Cette année la 16ème édition de « l’Art de Mai » à Sisteron, accueille donc Benoît DE SOUZA, qui présente avec beaucoup d’inspiration cette magnifique exposition intitulée « l’Hybridation comme expérience du monde ».

    Figure inclassable, cet artiste français d’origine béninoise, a rejoint la terre provençale à 18 ans. C’est sans doute cette double culture qui donne à son art toute cette richesse. Porté par la réalisation de sculptures monumentales, son travail s’accomplit également dans une sculpture, en céramique le plus souvent, aux référents culturels toujours appuyés et affichant une esthétique sucrée et décalée, que d’aucuns qualifieraient de kitsch. Basée sur la mémoire et le souvenir qui, précisément, donnent corps à des réinterprétations spontanées, l’œuvre de Benoît DE SOUZA repose sur deux composantes imbriquées que sont l’esthétique populaire et un multiculturalisme, traduit ici par un croisement lui conférant forme et substance. Infatigable voyageur, l’artiste s’est très tôt frotté à de nombreuses cultures, asiatiques, africaines et océaniennes notamment. En témoignent ces morceaux de bois pétrifiés et ces sculptures en os qui, sur chacun d’entre eux, mythes et fondements de la culture béninoise sont revisités.

    Ce qui frappe également, c’est le nombre de masques que l’on ne peut pas seulement expliquer par un goût assumé pour le panthéon vaudou.

    Véritablement hybrides, et pour beaucoup inspirées par la culture africaine, ces figures interrogent autant le rituel que la manifestation et la signification culturelle des idoles. De l’ésotérisme au matérialisme, de la spiritualité à la nature, du symbole à l’esthétique pure, Benoît DE SOUZA parcourt nos cultures avec créativité.

    Il réinvente la sculpture, renouvelant œuvre après œuvre nos représentations du monde, notre vision de l’homme.

    Entre ses mains, la matière devient forme, les matières se mélangent, comme au premier matin du monde.

    « Benoît DE SOUZA, en mon nom personnel, et au nom de tous les sisteronais, je vous remercie pour votre talent, votre amitié et votre fidélité à la Ville de Sisteron. Je tiens à remercier également Claude BREMOND, Conseiller Général de notre canton, et à travers lui le Conseil Général des Alpes de Hautes Provence qui est à l’initiative de « L’Art de Mai » et qui le soutient. La municipalité de Sisteron est fidèle à ce rendez-vous qui s’inscrit parfaitement dans sa politique culturelle. Car, en effet, depuis quelques années, tout est mis en œuvre pour  imprimer une dynamique culturelle à la ville. J’en veux pour preuve la Biennale des Arts, les nombreuses expositions qui sont proposées au public sisteronais et aux touristes tout au long de l’année, ainsi que l’utilisation d’anciens locaux commerciaux du centre-ville par des artistes de tous univers. » rappelait Daniel SPAGNOU.

     

     

    Les commentaires sont fermés.