LES TRAVAUX SUR LE CANAL VENTAVON SAINT-TROPEZ ENFIN UNE REALITE
Jeudi 18 septembre, Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, Christophe CASTANER, député maire de Forcalquier, Frédéric ESMIOL, président de la chambre d’agriculture, Monsieur Daniel POINCELET, président du canal de Ventavon, Monsieur Christian GALLO, vice-président et ancien président du canal Ventavon Saint-Tropez, Monsieur Christian de TRUCHIS, directeur des canaux de Gap et de Ventavon Saint-Tropez, Claude BREMOND, conseiller général, les élus de la communauté de communes et les riverains étaient réunis pour le lancement des travaux de conversion des irrigations sur le secteur Sisteron et Valernes.
Depuis 1734, les eaux du Sasse sont dérivées afin de permettre l’irrigation gravitaire de mille hectares de terres qui se situent sur la rive gauche de la Durance, communes de Valernes et de Sisteron. Le captage des eaux a donc nécessité la construction d’un barrage sur le Sasse mais ce dernier posait quelques problèmes au fil des années et notamment au niveau écologique. Il faisait obstacle aux écoulements sédimentaires et les débits dérivés étaient importants puisque de l’ordre de 20 millions de mètres cubes par an. A l’heure où la ressource en eau est un élément majeur pour la préservation de notre planète, la nécessité qu’il y avait à l’économiser est vite apparue incontournable. Cette réalisation qui permet de convertir l’irrigation gravitaire en irrigation sous pression, devrait permettre de réduire le besoin en eau de 20 millions de mètres cubes à 2,5 millions de mètres cubes par an, soit 8 fois moins. L’accès à l’eau pour l’agriculture est indispensable. Cette réalisation qui rend pérenne cette irrigation pour les agriculteurs est un progrès considérable. Il fera certes référence car il est en même temps un exemple à suivre pour d’autres associations syndicales de propriétaires. En 1962, un premier projet a avorté. A l’époque, lors de la construction du barrage de Serre-Ponçon, on n’a pas su profiter des crédits alloués et c’est bien dommage. En 1992, j’avais obtenu tous les crédits mais le projet a avorté une nouvelle fois. C’est finalement dans les années 2000 que le bon sens l’a enfin emporté malgré les réticences locales, il faut bien le dire, sans compter la loi sur l’eau qui avait bloqué les crédits réservés
« Il m’est impossible d’évoquer cette réalisation sans dire toute ma reconnaissance et mes remerciements à Christian GALLO et toute son équipe puisqu’ils n’ont eu de cesse de se battre afin que ce dossier sorte enfin. Car sans la détermination, le courage et la volonté de Christian GALLO, nous ne pourrions assurément pas nous réunir aujourd’hui. Il faut savoir qu’en 1983, lorsque j’ai été élu maire, ce dossier ce trouvait déjà sur mon bureau et j’en ai immédiatement mesuré toute l’importance. Aujourd’hui nous pouvons être fiers de voir enfin réalisé le plus gros projet d’aspersion du moment dans la région PACA puisqu’il se monte à 12 millions d’euros, subventionné à 80% (50% par l’Agence de l’eau et 30% par l’Europe et la Région). Je souhaite remercier très chaleureusement tous ceux qui ont participé à cette réalisation. Toute l’équipe du président Poincelet évidemment, mais également tous les présidents qui l’ont précédé, ainsi que le président de la chambre d’Agriculture Frédéric Esmiol, sans oublier l’ancien président de la chambre d’Agriculture André Pinatel qui a, lui-aussi, beaucoup œuvré dans ce sens sans ménager ses efforts et son pouvoir de persuasion. De mon côté, alors député, j’ai usé de mes relations mais aussi de la forte conviction qui était la mienne, pour forcer quelque peu la porte des différents ministères. Sans compter mes différentes interventions en direction de Bruxelles.