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    Hommage Jacky

     

    « Inconsolable après le décès de Jacky, le gardien et ami du complexe des Marres à Sisteron. »

    HOMMAGE A JACQUES PEVERELLY

    MERCREDI 14 JANVIER 2015 A HEURES

    CATHEDRALE NOTRE-DAME DES POMMIERS

     Mon cher Jacky,

    Depuis que tu es en train de nous quitter, car je ne crois pas que cela se fasse d’un seul coup, j’ai beaucoup pensé à toi, à nos dernières rencontres chez toi ou à l’hôpital de Gap, et aux raisons qui avaient fait de nous de vrais amis.

    Et c’est en contemplant une de tes photos, celle que j’ai mise sur ma page Facebook, que l’évidence m’est apparue.

    Ton beau sourire et ton doux regard venaient auréoler ton allure pouponne, laissant transparaître un homme d’une humanité exemplaire, serviable, aimant profondément son prochain, aimant profondément la vie.

    Du reste, les témoignages qui se font nombreux depuis ce triste week-end, vont tous dans le même sens. L’évidence, mon cher Jacky, est que tu as été la bonté incarnée, un cadeau du ciel que tu as reçu aux prémisses de ta courte vie. Tu étais aussi un collègue de travail exceptionnel, toujours prêt à rendre service, participant aux joies des uns, sans oublier de partager la peine des autres.

    C’est en 1994 que tu as rejoint notre grande famille municipale à la faveur d’un contrat emploi solidarité. Mais nous avions décelé en toi l’homme de la situation en tant qu’agent technique dévoué au service des sports. Tu ne ménageais ni ta peine, ni ton courage, venant jusqu’à travailler le dimanche et les jours fériés sans vouloir être rémunéré.

    Ta titularisation en tant qu’adjoint technique principal de première classe que tu as obtenu fut donc une juste reconnaissance de ton travail et de ton implication au service de la collectivité et des Sisteronais.

    Le complexe sportif des Marres que nous t’avons confié dès son inauguration en 2003, c’était un peu ton bureau et ta maison. Et t’en confier la responsabilité, a été le meilleur choix que nous ayons pu faire. Tu avais souhaité que ton épouse Isabelle puisse travailler à tes côtés, un vœu que nous avions exaucé. Et sur ton lit de souffrances, tu m’as demandé de veiller professionnellement sur elle : tu peux y compter.

    Les Sisteronaises et les Sisteronais ne t’oublieront pas. Comment le pourraient-il d’ailleurs, puisque chaque recoin de cette salle portera désormais ton empreinte, à commencer par la sublime fresque que tu nous laisses, révélant du même coup à tous, tes talents insoupçonnés d’artiste accompli.

    A ton épouse Isabelle, à tes enfants et à tes proches, je veux souffler cette phrase de Rabindrana TAGORE, cet étonnant poète indien, prix Nobel de littérature :

    « Ne pleurez pas mes amis d’avoir perdu le soleil, car vos larmes vous empêcheront de voir les étoiles… »

    Et à toi Jacky, sur le pas de la porte de l’infini, je voulais te dire que c’est beau la fierté, l’honnêteté et la bonté, surtout lorsqu’elles peuvent servir, comme tu l’as toujours fait, l’intérêt des autres.

    A toi Jacky, et à un de ces jours…

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