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  • LES PARENTS D’ELEVES MANIFESTENT LEUR HOSTILITE CONTRE LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES

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    Ils étaient une petite vingtaine devant l’école du Thor à Sisteron ce matin mercredi 11 mars. Quelques uns avaient revêtu un gilet jaune afin de signifier leur mécontentement. En cause : les nouveaux rythmes scolaires avec leurs 9 demi-journées dont le mercredi matin, imposés par le gouvernement qui minent le physique et le moral des enfants scolarisés.

    « C’est une catastrophe », répète à l’envi une maman très en colère qui poursuit : « nos enfants sont fatigués, épuisés même; je l’ai constaté ce matin encore : ma fille pleure désormais le matin lorsqu’il s’agit de se lever et elle n’émerge du lit qu’un quart d’heure plus tard ! »

    La maman d’à côté acquiesce : « C’est vrai ; aller à l’école est devenu une véritable angoisse pour mon petit garçon qui pleure régulièrement et il ne veut plus participer aux activités scolaires. »

    Les mamans et les papas sont très « remontés » car ils ont désormais décelé de la vraie fatigue chez leur progéniture, qu’elle soit âgée de 5, 8, 9 ou 11 ans… Les parents, qui sont aujourd’hui une soixantaine à se lever contre les nouveaux rythmes scolaires, ont pris attache avec le reste des écoles du canton. Ils disent enregistrer les mêmes plaintes et les mêmes lassitudes des parents et des enfants.

    « Jusqu’au mercredi, ça va. Au-delà, les enfants ne sont plus attentifs, donc le jeudi et le vendredi sont deux jours perdus pour l’éducation de nos enfants. Il faut revenir à la semaine des 4 jours, c’est vital. La directrice de l’école où va ma fille m’a même avoué qu’elle avait dû faire dormir ma fille pendant la classe tellement elle lui semblait fatiguée! »  commente une maman.

    Les parents d’élèves se mobilisent et ont décidé de retirer leurs enfants 3 mercredis matin par mois, afin de rester dans la loi. D’autant que l’organisation des Temps d’Activité Périscolaire imposée à la commune et qui coûte quelque 200 000 €, pourrait être à la charge des familles dès la rentrée prochaine.

    Bref, ce n’est pas la qualité des activités périscolaires organisées par la commune un après-midi par semaine qui est dénoncée par les parents, mais bien le rythme effréné d’une semaine beaucoup trop lourde à supporter par des enfants en bas-âge.

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