COMMEMORATION DU 11 NOVEMBRE A SISTERON
Les cérémonies commémorant l’Armistice du 11 Novembre 1918 se sont déroulées à Sisteron en présence de Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, des membres du conseil municipal, des Associations patriotiques et de leurs drapeaux, des représentants des Sapeurs-Pompiers, de la Police Municipale, de la Gendarmerie, et en présence d’une foule plus nombreuse que d’habitude au Monument aux Morts.
La première guerre mondiale, déclarée le 2 août 1914 : celle qui a duré cinq longues années, celle qui devait être la « der des der », celle qui fut des plus meurtrières avec 9 millions de morts, 6 millions et demi de blessés, des générations d’hommes sacrifiés. C’est par l’armistice signé le 11 novembre 1918 que furent marquées la fin de ce terrible conflit et la capitulation de l’Allemagne, et ce sont des volées de cloches et des sonneries de clairons qui ont annoncé la nouvelle au peuple français.
Daniel SPAGNOU dans son allocution rappelait que : « En ce 11 Novembre 2015, nous venons de célébrer le 97ème anniversaire de l’Armistice de 1918. Cet événement important de notre histoire, qui a mis fin à quatre années terribles de conflit, de destructions, de pertes humaines incommensurables et de douleurs irréversibles, ne doit jamais tomber dans l’oubli. 1914-1918 a été la première guerre à lever les armées de plusieurs pays du globe et la première à être qualifiée de « mondiale ». Première aussi par le nombre des hommes engagés dans ce conflit ; première de par les pertes humaines qu’elle a engendrées.
Le 11 novembre 1918, les cloches de toutes les églises de France ; les clairons militaires, se mirent à sonner partout à travers l’hexagone. Les canonnades et la mitraille se sont tus. Mais l’allégresse qui balaya le désespoir et la terreur fut de courte durée, dans cette France qui pleurait ses morts. Cette France qui voyait revenir 4 millions de blessés et d’invalides ; Cette France où les femmes avaient pris le deuil, toutes de noir vêtues; ombres sombres, à la fois fragiles et solides ; Cette France qui a vu toute une génération détruite et où chaque famille a payé un lourd tribut. Jamais le monde n’avait connu guerre plus meurtrière. Commémorer le 11 novembre, c’est accomplir notre devoir de mémoire vis-à-vis de tous ceux qui nous ont légué les valeurs de courage pour la défense de la nation et la démocratie. Commémorer le 11 Novembre, c’est aussi rappeler les paroles des vétérans de cette Grande Guerre, dont il ne nous reste que ce message «plus jamais ça !» Voilà pourquoi il faut se souvenir, ne pas oublier. Je vous remercie d’avoir été là aujourd’hui pour honorer nos anciens combattants, nos poilus ; tous ceux qui, civils ou militaires, ont vécu ces quatre années d’atrocités et de malheurs. A travers eux, ce sont tous ceux qui ont eu encore à combattre pour la liberté de notre pays et pour la paix dans le monde, que nous honorons aujourd’hui.
Car malheureusement, il y a toujours une terre où les tensions s’exercent, des batailles se livrent, des militaires et des civils meurent ; nous sommes loin d’être en paix. Alors, continuons à dénoncer les horreurs de la guerre ; à rappeler les sacrifices qu’elle impose, la désolation qu’elle engendre… Attachons-nous à défendre la tolérance, la liberté, et donnons-nous les moyens de vivre en paix. C’est le message que nous devons transmettre encore et toujours aux jeunes générations. Je vous remercie.»
Mesdames MEYER, GUERINEAUD et CHAMPEAUSE, ont reçu la médaille échelon bronze de l’Union Française du Combattant (UFAC), pour dévouement au monde du combattant.
