Le début d’année est le moment où traditionnellement les données statistiques démographiques sont publiées. Une fois n’est pas coutume, les chiffres de l’INSEE rendus publics le 1^er janvier 2016 qui correspondent à la référence statistique de 2013 prouvent plus que jamais aujourd’hui, la pertinence des bassins de vie dans le développement des territoires.

C’est ainsi qu’en prenant pour référence la période comparative conseillée par l’INSEE de cinq ans, nombre de communes « centre » ont vu ces dernières années leur population baisser, la Ville de Sisteron résiste avec un très léger tassement de 10 habitants. A l’échelle du bassin de vie, le sisteronais confirme sa forte attractivité et son développement avec sur le canton, en prenant le nouveau découpage de 2015, une population totale de 13 158 habitants, en augmentation de 669 habitants soit +5,36 % soit une évolution deux fois plus rapide que celle du département (+2,34 %) ; autrement dit depuis 2011, près d’un nouvel habitant sur cinq des Alpes de Haute Provence, s’est installé dans le Sisteronais.

La tendance du développement des communes périphériques aux villes « centre » se confirment, du fait du prix de l’immobilier plus attractif tout en bénéficiant des infrastructures de ces dernières.

Cela ne fait que valider définitivement l’idée que le développement local doit s’organiser à l’échelle intercommunale en respectant la notion de « bassin de vie ». Le projet de regroupement entre les Communautés des Communes du sisteronais, de Ribiers, de Laragne et La Motte du Caire-Turriers, répond parfaitement à cet enjeu.

Daniel SPAGNOU

Maire de Sisteron et Président de la Communauté des Communes du Sisteronais

Cet article a été publié le mercredi 6 janvier 2016 à 17:34 et est classé dans Non classé. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.