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  • “Un jour, j’irai à l’Elysée”

      En quelques semaines, “Un jour, j’irai à l’Elysée” de Daniel SPAGNOU est devenu LE livre de l’été. Cet ouvrage de 236 pages (Dysmat Editions), illustré de nombreuses photos, à déjà permis aux très nombreux lecteurs de découvrir derrière l’image de l’homme public que chacun peut connaître, un être aux grandes qualités humaines, entièrement tourné vers les autres, travailleur, attaché à ses racines et fidèle à ses valeurs, un être marqué aussi par les fractures de l’existence et pour lequel la famille tient un grand rôle dans sa vie.

     

      Parmi les réflexions suscitées par cet ouvrage, nous publions celle d’un de nos abonnés :

      Un bel ouvrage, signé Daniel Spagnou  Mais, diable, où trouve-t-il encore le temps, cet homme, pour écrire un bouquin ! Car, il est vrai que – comme le chante Gilbert Bécaud – lorsqu’on rentre chez soi et que l’on “est seul dans son fauteuil, Sainte Marie comme on est seul !” et à force de parler aux murs, vient l’envie un beau matin de raconter sa vie pour la postérité, car bien souvent, les enfants d’aujourd’hui ne connaissent pas l’histoire de leur famille ! “Une histoire que je dédie à mes petits-enfants”, écrit-il. 

      Cet homme, c’est celui qui annonce à ses parents, après une courte dispute : “Un jour, j’irai à l’Elysée !”, et non, j’habiterai !

       Ce fin stratège qui, né le 22 Septembre 1940 à Barcelonnette (du signe de la Vierge, 3ème décan), c’est votre Député Maire depuis 27 ans ! Son livre “Un jour, j’irai à l’Elysée”, au titre accrocheur : belle réussite diraient les publicistes : à tort ! développe des propos d’une grande sincérité d’où l’on peut définir ses traits de caractère : battant, acharné, négociateur, organisateur, souvent émouvant car frappé à plusieurs reprises par des deuils cruels, beaucoup de larmes : émotif ? – “C’est certainement mon plus gros défaut et ceux qui me connaissent bien savent que par ce biais, on peut me faire céder sur bien des sujets” – attaché à son pays, à ses coutumes, à sa terre, à ses valeurs, à ses agriculteurs, aux anciens…   Issu d’une famille d’ouvriers, son père abandonné à sa naissance, ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil lui a laissé une trace indélébile.   Beaucoup de joie tout de même dans cette jeunesse – malgré la perte de son frère – avec ses parents et ses soeurs, ses amis et leurs tours de “couillon”, avec l’épisode de la vache Clémentine – “nos regards se sont croisés et j’ai souvenir d’avoir vu briller au fond de ses yeux quelque chose qui m’a convaincu que nous aurions pu être complices” (p. 34) – sa tendre génisse, “nous sommes vite devenus quasiment inséparables”, au milieu de paysages magnifiques auprès des paysans : “j’ai aussi appris leurs valeurs”.   Très jeune déjà “aux affaires”, coupant même l’herbe sous les pieds au Maire, Monsieur Fabre, il rentre à la Mairie et à la Caisse d’Epargne de Barcelonnette. Attaché au Village de La Conche, ami – entre autres – de Mireille Mathieu, ils ont en commun, certainement, l’adoration de la Vierge Marie.     Installé à Sisteron depuis 1975 avec un cinquième mandat de Maire ; Député, il fait basculer sa circonscription à droite, mais sans sectarisme, il transforme la ville – avec son équipe, en sachant garder – là où bien des villes ont échoué – son cachet à la patrie de Paul Arène. Sisteron ville fleurie à la douceur de vivre…   “Toute ma vie je l’ai consacrée aux autres (p. 19) aidé par une foi solide.”En déclarant aussi – lucide – “Un peu de dignité ne nuirait pas à la démocratie. il faut dire que je n’ai jamais apprécié la politique politicienne… Quant aux Questions au Gouvernement télévisées.. ce ne sont qu’une foire d’empoigne, une sorte de vaudeville de seconde zone… les députés se retrouvent à la célèbre buvette de l’Assemblée autour d’un verre, et redeviennent copains comme cochons !” C’est bien dit.  “Politiquement… je me suis assez longtemps cherché et mon parcours s’en ressent… Je ne suis pas un politicien aveugle, mais un modéré qui sait faire en politique la part des choses”.   Seulement, j’aimerais bien que dans une nouvelle édition, Monsieur Spagnou, vous supprimiez cette phrase : “Aujourd’hui, l’âge étant là, elle (mon histoire) est sur le point de s’achever”, car comme Paulette Reynaud, le jour où vous passiez devant le Palais Bourbon vous a dit : “Daniel, dans pas longtemps, vous serez là”, on pourrait vous dire : “Dans pas longtemps, vous serez au Sénat”, c’est ce que les Sisteronais peuvent vous souhaiter de meilleur.   Encore une prière ! En 2010 – votre élu aura 70 ans ! J’appelle toutes les associations culturelles, sportives, commerçantes, comité des fêtes, ATM, à se regrouper pour fêter cet anniversaire en la présence de notre chère Mireille Mathieu pour un récital plein de tendresse au coeur de la ville ! Ne serait-ce pas un formidable cadeau ?   C’est un livre plein de délicatesse et d’espoir, à mettre entre toutes les mains, avec une jolie préface de l’ami Jean-Claude Gaudin : “…La lecture de son livre n’a fait que la conforter (l’estime) car cet ouvrage est à son image, loin de toute forme de fatuité. A l’image de sa vie publique, entièrement tournée vers le service des autres… une ode à la vie… fidèle à ses valeurs…”   Et Daniel Spagnou de conclure – comme pour s’excuser – “en couchant sur le papier quelques histoires de ma vie, je me suis livré, parfois peut-être un peu trop, qu’importe ! J’ai aussi rayé, d’un trait de plume, des sujets trop douloureux, par superstition peut-être, par manque de courage sûrement… J’éteins la lumière. Je ferme les rideaux du salon. Il est minuit…”   Vous adorerez ce livre*, sans doute parce qu’il reflète et rappelle la vie de tout un chacun avec ses joies, ses peines, ses tendresses et ses espoirs. BRAVO !   Laissons la conclusion à Franz-Olivier Giesbert – on ne pouvait trouver mieux : “C’est ça Daniel Spagnou ! C’est quelqu’un avec une espèce de passion, comme ça, de sa ville ; il mourrait pour sa ville !” C’est bien ce qui aurait pu se passer, le 9 octobre 2003 quand un individu lui a tiré dessus ! André HONDE *merci à Louis et Henriette de me l’avoir si gentiment offert. 

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