BEAUCOUP D’EMOTIONS POUR LE DEPART DE MADAME CATHERINE FLACHERE
( M. le Directeur Dept Territoires; M. le Préfet; M. Spagnou et Mme Flachere)
Mardi 2 avril, la salle du conseil municipal de la Mairie de Sisteron était comble pour la réception en l’honneur de Madame Catherine FLACHERE, qui vient de faire valoir ses droits à la retraite. Des personnalités s’étaient déplacées de toute la France. On notait la présence de Monsieur Olivier JACOB, Préfet des Alpes-de-Haute-Provence et de sa charmante épouse, de Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, de Madame Isabelle MORINEAU, représentant le Président du Conseil départemental, de Monsieur Rémy BOUTROUX, Directeur départemental des Territoires, des maires d’Oraison, Mane et Volonne, des membres du conseil municipal, des parents et amis de Madame FLACHERE.
La réception débutait par la projection d’un film, plein de charme, d’émotion et d’humour de 30 minutes, retraçant la carrière fort riche de Madame FLACHERE.
Puis, ce fut le moment des discours et dans son allocution, Monsieur Daniel SPAGNOU rappelait : « Nous voici réunis aujourd’hui à l’occasion du départ à la retraite de Madame Catherine FLACHERE. Je sais que ce départ suscite beaucoup d’émotion, voire de tristesse et notamment la mienne, parmi l’ensemble des élus de ce département qui ont tenu, dans leur immense majorité, à participer à cette cérémonie organisée en son honneur. Nous lui témoignons ainsi toute notre reconnaissance pour ces années de services rendus à la collectivité et à titre plus personnel, pour ses nombreuses qualités professionnelles mais aussi humaines.
Il faut dire chère Catherine, que notre rencontre est déjà ancienne puisqu’elle date de 1986. Vous étiez responsable des infrastructures et des routes au sein du Conseil général où l’on m’avait confié une vice-présidence alors que j’étais élu pour la première fois maire de Sisteron. J’ai immédiatement compris, en vous côtoyant, que j’avais affaire à une personne aux compétences professionnelles hors normes, enthousiaste à la tâche, disponible… Du reste, vous avez su, durant toutes ces années, instaurer à votre contact une ambiance de travail studieuse et détendue, particulièrement appréciée de vos collaborateurs, quels qu’ils soient.
J’ajouterai que votre bonne humeur légendaire a aussi contribué à bâtir une réputation bien au-delà de votre service, à l’échelle de tout le département et de la région. Je ne peux passer sous silence la brillante carrière de votre époux Christian LIOTARD, ingénieur du corps des travaux publics de l’Etat, subdivisionnaire de Seyne-les-Alpes puis de Digne-les-Bains et qui a pris sa retraite en ce début d’année alors qu’il était responsable de la Maison Technique de Digne. Il est arrivé en même temps que vous dans ce département au milieu des années 80 et vous partez en retraite en même temps également, ce qui va vous laisser de grands moments de totale complicité. Notre première collaboration pour Sisteron fut menée en lien avec le regretté Régis POUZADOUX et elle concernait un groupe d’habitations sur le plateau du Thor. Depuis, que de chemin parcouru.
Nous vous devons la revalorisation de notre centre ancien tout en respectant l’histoire de la ville. Fin 2008, sur vos conseils, Sisteron s’est engagée dans une opération de résorption de l’habitat insalubre. Une opération qui a concerné trois lots et qui a permis, en collaboration étroite avec les services techniques et celle de ma conseillère municipale Colette Denié, la construction de 24 logements sociaux.
Je n’ai pas oublié chère Catherine, que votre grande expérience des dossiers de ce type, a permis à notre ville de recevoir une subvention de près de 2 millions d’euros de l’Agence nationale de l’habitat. Si nous pouvons aujourd’hui faire contempler aux plus hautes autorités l’extraordinaire résultat offert par l’immeuble d’Ornano, c’est en grande partie grâce à vous. Car la passion qui vous anime vient parfaire, tant est que ce soit possible, l’architecte urbaniste de valeur que vous êtes. En un mot, vous êtes une grande dame et je peux vous dire que cet avis est partagé par tous les maires de ce département au sein de l’association que je préside. J’ajoute que grâce à vous, nous avons obtenu de nombreuses récompenses et pour n’en citer qu’une, j’évoquerai la cérémonie de remise des prix du palmarès régional de l’habitat en préfecture de Région en juin 2015, au cours de laquelle nous avons été récompensés pour la reconnaissance d’un travail de longue haleine concernant la revitalisation du Centre ancien, tout en assurant une mixité sociale, afin de répondre aux attentes des ménages et à la demande en logements locatifs.
Chère Catherine, un départ à la retraite est toujours un nouveau départ. Vers quelque chose de nouveau et surtout différent. Vous allez privilégier vos enfants et vos petits-enfants j’en suis convaincu. Ces derniers auront la chance de profiter pleinement d’une grand-mère désormais très disponible. Une disponibilité toute relative quand même, car pour ne pas s’ennuyer, le temps doit être organisé. C’est sans doute pour cela que les retraités sont si pressés. Vous allez vite vous apercevoir que le temps n’a plus la même mesure.
Encore une fois chère Catherine, je vous remercie, et le conseil municipal se joint à moi tout comme les Sisteronaises et Sisteronais, pour tout ce que vous avez apporté à notre ville et que votre départ n’effacera pas. D’ailleurs, sachez que les portes de la ville de Sisteron vous resteront pour toujours grandes ouvertes. Vous nous manquerez, vous me manquerez. Et c’est avec toute notre amitié que nous vous souhaitons de vivre une retraite aussi active qu’heureuse auprès des vôtres. »
C’est par un poème (écrit par elle-même), que Madame FLACHERE remerciait toutes celles et ceux qui l’ont accompagné durant sa carrière.
Monsieur le Directeur départemental des Territoires, se félicitait d’avoir eu auprès de lui, un chef de service de qualité comme Madame FLACHERE.
Monsieur le Préfet, quant à lui, rendait hommage à un grand serviteur de l’Etat, au parcours exemplaire, qui a excellé dans toutes ses missions et notamment dans les programmes de réhabilitations des centres-anciens.
(Une partie du public très nombreux)