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  • CEREMONIE DU SOUVENIR À LA STÈLE DE LA BAUME

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    C’est à l’occasion de la Fête du faubourg de la Baume, qui a débuté hier, que s’est déroulée ce matin et comme chaque année la cérémonie du souvenir devant la stèle édifiée en hommage au Commandant Abel-Emile WILMART et à Julien MASSELIER qui ont écrit l’une des pages de la libération de la ville durant la seconde guerre mondiale au sacrifice de leurs vies.
    Une cérémonie présidée par Daniel SPAGNOU, maire, en présence notamment de Robert GAY, vice-président du Conseil départemental, d’élus du conseil municipal, de représentants de la gendarmerie, de la police municipale, des sapeurs-pompiers, des associations patriotiques et du comité des fêtes de la Baume dont le président Thierry TRABUC ainsi que Stéphane LIGIER, curé de la paroisse.
    Durant la guerre de 14-18, Abel-Emile WILMART, alors chef d’escadron d’artillerie, s’était déjà distingué par son courage. En 1944, il était l’un des trois responsables de la Résistance au sein de l’Armée secrète à Sisteron. On lui avait confié comme mission, de libérer les 111 prisonniers qui se trouvaient enfermés à la Citadelle, en dirigeant l’attaque avec les forces de la Résistance. Il ne pourra pas réaliser cet exploit, car, dénoncé aux Allemands, il est abattu sur le pont de la Baume le 6 juin 1944. Tout comme Abel-Emile WILMART, Julien MASSELIER était originaire du Nord de la France. Incarcéré dans le Lot et Garonne pour avoir diffusé des tracts communistes, il est transféré à la Citadelle de Sisteron et faisait partie des 111 prisonniers qui s’y trouvaient.
    Le commandant WILMART ayant été fusillé, l’attaque de la Citadelle fut reportée au 8 juin et menée par les partisans et les francs-tireurs sous les ordres désormais de l’armée secrète. Alors que les prisonniers libérés s’enfuient en direction de Ribiers, de Laragne, Julien MASSELIER choisit la direction de Saint-Geniez via le pont de la Baume. Hélas la balle d’une sentinelle allemande tirée depuis la guérite du diable stoppe sa fuite et lui ôte la vie…
    « Depuis, nous n’avons de cesse de saluer l’engagement de ces deux hommes dont le destin commun s’arrêta sur le pont de la Baume, alors qu’ils ne se connaissaient pas », a notamment souligné M. SPAGNOU.

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