SAINT JULIEN DU VERDON RETROUVE FRANCIS COLLOMP LIBERE
Natif de Saint-Julien du Verdon, Francis COLLOMP a été enlevé à Rimi, au Nord du Nigéria, le 19 Décembre 2012, alors qu’il était en mission pour la société Vergnet, sur un chantier de ferme éolienne destinée de l’électricité à la population locale. L’ingénieur de 63 ans avait été enlevé par le groupe islamiste Ansaru. Profitant d’une offensive menée par l’armée nigériane il a pu s’évader.
Samedi dernier, en présence de Francis COLLOMP, de sa famille, de Gilbert SAUVAN Député et Président du Conseil Général 04, de Monsieur le Sénateur Claude DOMEIZEL, de Charbel ABOUD Sous-préfet de Castellane, de Jean-Yves ROUX Vice-président du Conseil Régional, de Thierry COLLOMP Maire de Saint Julien du Verdon, cousin de l’otage, de Daniel SPAGNOU Maire de Sisteron, Président de l’Association des Maires du département et de la population de Saint Julien, était organisé devant le parvis de la Maire une réception en l’honneur de Monsieur Francis COLLOMP.
« La prise d’otage est un acte lâche que je condamne et c’est pourquoi j’ai souhaité y répondre. A l’instar de l’appel lancé lors de l’enlèvement de Stéphane TAPONIER et Hervé GHESQUIERE, en tant que Président de l’Association des maires de ce département des Alpes de Haute Provence, j’ai voulu rassembler les premiers magistrats de nos communes pour alerter l’opinion. D’abord en les invitant à rejoindre le comité de soutien qui avait été lancé sous l’égide de Gilbert SAUVAN, Président du Conseil Général en les invitant à afficher sur le fronton de leur mairie, au côté du drapeau tricolore, une banderole à votre effigie, Monsieur Francis COLLOMP. Je remercie les maires qui ont répondu et ont agi très rapidement pour que votre captivité soit révélée et pour que tout le monde sache que nous ne resterions pas les bras croisés. Certes, cet acte peut paraître infime, mais il témoigne de la volonté des maires de dénoncer la prise d’otage français dans le monde. Mais il était aussi très important pour nous de montrer à vos proches, Monsieur COLLOMP, que nous étions là, que nous étions à leur côté, pour les soutenir dans cette douloureuse épreuve qui vous était infligée. Par bonheur, votre captivité, malgré onze longs mois, a connu une fin heureuse, et vous en êtes le principal artisan. Je suis heureux de vous voir de retour au pays, parmi nous, parmi les vôtres, et je ne doute pas que vous reprendrez très vite le rythme de votre vie. Pour terminer, je voudrais avoir une pensée pour les six hommes encore retenus contre leur volonté dans le monde : Serge LAZAREVIC, au mali ; Gilberto RODRIGUES-LEAL, au mali ; Didier FRANCOIS et Edouard ELIAS, en Syrie ; Nicolas HENIN et Pierre TORRES, en Syrie et ne pas oublier Philippe VERDON, qui a été exécuté en juillet dernier. En tant que citoyen français, c’est dans notre cœur et dans notre cher que nous sommes atteints, à chaque prise d’otages. » rappelait dans son allocution Daniel SPAGNOU, avant que Francis COLLOMP ne décroche symboliquement la banderole, qui était apposée sur la place du village depuis sa détention.