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  • PLUS DE SOUTIEN SCOLAIRE A LA RENTREE 2014 – 2015 ?

     

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    Le courrier de la Sous-Préfecture adressé le 11 Avril dernier à Bernard CARREY, Président de l’Association de Gestion des Opérations Contractualisées, vient-il de signer la fin des actions de l’A.G.O.C., dont la plus connue est le soutien scolaire ? Ce sera vraisemblablement la triste réalité à la prochaine rentrée scolaire.

    Au-delà de la colère de voir le budget de l’association privé de 17.000 euros de subvention, ce qui ne lui permet plus de faire face à ses charges, c’est aussi l’incompréhension qui prime chez Bernard CARREY, et le sentiment d’avoir été “baladé” pendant plusieurs mois.

    Dernièrement, en présence de Daniel SPAGNOU, Maire de Sisteron, de Christiane TOUCHE Adjointe aux Affaires Sociales, de la Secrétaire et de la Trésorière de l’AGOC, le Président est revenu sur les différentes étapes de cette affaire.

    Après un premier courrier du 20 Août 2013 répondant par la négative à la demande de subvention, les services de l’Etat réagissaient aux articles parus dans la presse en contactant La Provence (Vendredi 27 Septembre 2013) pour expliquer que “l’arrêt de la subvention était dû à une erreur d’interprétation administrative des services, que le précédent décret auquel se rapportait cette subvention avait été annulé, mais qu’un nouveau décret prévoyant des subventions pour les associations comme l’AGOC venait d’être voté.”

    Une nouvelle demande a donc été faite et, après plusieurs mois d’attente et de relances, une nouvelle réponse négative est donc tombée le 11 Avril dernier. Une réponse négative et aussi trop tardive pour pouvoir espérer trouver des subventions de substitution, d’autant que le courrier ne renvoie à aucun autre organisme susceptible de palier ce refus.

    Depuis la création de l’AGOC en 1987, son action n’a cessé d’être reconnue. Le nombre d’enfants inscrits au soutien scolaire et à l’aide au devoirs n’a cessé d’augmenter. Pour l’année scolaire 2010-2011, ils étaient 79. Pour l’année 2013 – 2014, ils sont 98 répartis sur le site du centre ville et de Beaulieu. Avec et parallèlement à l’aide gratuite aux devoirs qui évite le décrochage scolaire, premier pas contre la délinquance, l’association oeuvre également contre le désoeuvrement, autre cause de délinquance, par diverses actions et ateliers, des sensibilisations à l’environnement (ateliers sur le recyclage,…), l’hygiène, la citoyenneté, par une aide aux familles pour le financement des classes de découvertes (8 en 2014), des inscriptions aux activités sportives et culturelles (17 en 2014), par un accueil pour des révisions pendant les vacances scolaires,…

    Elle est en rapport direct avec les parents, mais aussi avec les enseignants qui lui adressent directement les enfants qui ont besoin de soutien scolaire, et qui constatent unanimement les progrès de ces derniers.

    Lors de la réunion du Comité Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, dont l’AGOC fait partie, toutes les instances départementales reconnaissent l’utilité de cette association.

    Pour Daniel SPAGNOU, il s’agit là d’un nouveau désengagement de l’Etat. La Mairie détache 2 salariés à l’AGOC et finance le quart de son budget plus les locaux à Beaulieu et au Tivoli, ainsi que leur entretien et les charges. Cette suppression de financements s’ajoute à la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales, au coût des aménagements des rythmes scolaires, que les budgets municipaux ne peuvent plus absorber.

    Pour prendre la mesure du travail réalisé au sein de l’association, il suffit d’assister à une des animations qu’elle organise ou aux séances quotidiennes d’aide aux devoirs pour se rendre compte que la politesse, le respect des autres et des lieux (notions souvent oubliées aujourd’hui), sont des règles incontournables que chacun respecte dans la bonne humeur.

    A l’heure où les priorités du gouvernement sont l’éducation, la sécurité, mais aussi l’emploi (l’association a aussi ses propres salariés), il est inconcevable que l’action de l’AGOC puisse s’arrêter. Pourtant, c’est bien ce qui va arriver. Fin 2013, l’association accusait un déficit de 6.118 euros.

     

     

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