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  • 60 ANS POUR LES NUITS DE LA CITADELLE

    60 ANS ATM

    Vendredi 11 septembre, Monsieur le maire de Sisteron, Daniel SPAGNOU, et son conseil municipal recevaient les membres de l’Association Arts Théâtre et Monuments (ATM), lors de la réception pour les 60 ans des Nuits de la Citadelle.

    « Quel bonheur de vous recevoir ce soir afin de fêter comme il se doit les 60 ans du Festival « Les Nuits de la Citadelle ». Nous avons volontairement choisi de célébrer cet anniversaire après la fin de l’édition 2015, ce qui va nous permettre de dire que ce 60e festival a été un franc succès.

    Il convient cependant de rappeler un peu l’histoire exceptionnelle de ce festival qui est l’un des plus anciens de France. C’est en fait en 1928 qu’il est né et déjà à l’époque, Louis Seigner, Jeanne Delvair, Madeleine Duret et pratiquement tous les membres de la Comédie Française était sur les planches. Sous l’impulsion de Marcel Provence qui avait repéré ce lieu magique, Antoine Balpétré va interpréter « Le Cid » de Corneille. Pendant 12 ans,  ce festival va accueillir, au rythme de deux spectacles par an, les grands classiques du théâtre. Ruy Blas, Phèdre, Britannicus… Jean Racine tout comme Corneille sont bien servis.

    C’est ensuite Mireille qui, en 1934, impose le théâtre lyrique, bientôt suivi par la « Carmen » de Ninon VALLIN. La guerre va mettre le festival entre parenthèses puisque la Citadelle se transforme en prison. Après le terrible bombardement d’août 44, on pense que le festival a vécu. Pourtant il va renaître tel le phénix, avec « Le Pays du sourire ». Les soirées vont se succéder jusqu’en 1960, date à laquelle naît l’association ATM, « Arts, Théâtre, Monuments ».

    Une poignée de passionnés, autour de Pierre COLOMB, va permettre au théâtre de la Citadelle, après restauration, d’accueillir les artistes les plus prestigieux, de Maria Casarès à Edwige Feuillère… Je voudrais rappeler ici combien Pierre COLOMB a été l’acteur principal de la renommée de ce festival ! Président d’ATM pendant 42 ans, il savait trouver les idées originales qui allaient bientôt être mises en scène par son adjoint incontournable : Pierre VOLLAIRE, véritable « bras armé » de ce duo inséparable.

    Après le théâtre, c’est en 1974 que l’on entre dans la danse avec les ballets classiques, puis, un peu plus tard, la grande musique, à l’image du Requiem de Verdi et ses 250 exécutants fait, elle-aussi, son apparition au sein du festival pour le plus grand bonheur du public.

    Le prestige des lieux, auxquels on adjoint en 1961 la cathédrale du 12e siècle Notre Dame des Pommiers et l’église du 13 ème Saint Dominique, attire des monstres sacrés tels que Jean Marais, Michel Bouquet, Patrick Dupond ou encore Barbara Hendricks, d’autant que l’organisation de ces spectacles est sans failles. Et que dire de ces extraordinaires solistes qui nous ont fait l’honneur de leur présence, à l’image de Yehudi MENUHIN au violon, de Georges CZIFFRA  au piano, ou encore de l’immense chef d’orchestre Michel CORBOZ, si ce n’est qu’ils nous laissent des images merveilleuses et à jamais gravées dans les mémoires de tous les mélomanes !

    Ces 60 années d’un festival dont la qualité ne se dément pas, nous les devons aussi à une passionnée de la culture, du spectacle  et de la communication : Madame Edith ROBERT.

    Madame la présidente, merci pour tout ce travail et cette abnégation qui sont les principaux moteurs du festival. Profondément attachée à votre ville natale, j’ai pu mesurer combien votre souci de la perfection était grand, d’abord au sein de mon conseil municipal en tant que déléguée à la culture, puis au sein de l’association ATM dont vous avez assuré d’abord la vice-présidence à partir de 1983, puis la présidence depuis 1998. Merci encore pour ces soirées délicieuses, ces moments d’exception rares, ces voix divines et ces ballets rayonnants. Merci chère Edith Robert d’avoir contribué largement à la notoriété de notre ville par le prisme du festival « Les Nuits de la Citadelle ».

    Je n’oublie pas non plus qu’une telle organisation qui ne souffre d’aucune approximation, n’est possible aussi que grâce à la mobilisation entière de toute une équipe. Merci donc à tous les techniciens, administratifs et autres bénévoles sans qui rien ne serait possible.

    60 ans est certes un bel âge mais je suis persuadé que grâce à cette programmation sans cesse remise en cause, qui privilégie l’excellence dans la modernité, comme ce fut le cas pour la clôture avec le merveilleux Ballet de Madrid dirigé par Antonio PEREZ et David SANCHEZ, Les Nuits de la Citadelle nous réservent encore de belles décennies de succès, de charme, de prouesses physiques et vocales. » rappelait dans son discours Daniel SPAGNOU.

     

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