INAUGURATION DES PLAQUES DU SOUVENIR EN HOMMAGE A MESSIEURS JACQUES PEVERELLY ET MOHAMED HAMADA
Mardi 27 octobre, au complexe sportif des Marres, puis au stade d’honneur, Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron et les membres du conseil municipal étaient réunis pour la cérémonie d’inauguration des plaques du souvenir en hommage à Monsieur Jacques PEVERELLY et Mohamed HAMADA, respectivement au complexe sportif des Marres et au stade d’honneur Pierre LANZA, en présence de parents et amis.
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour rendre hommage à un homme d’exception, un ami de la ville de Sisteron qui a laissé un grand vide après son départ en janvier dernier. Jacques Pévérelly était la bonté incarnée, nous le savons tous. Du reste, il suffisait simplement de croiser son regard afin de se rendre compte de toute la douceur du personnage. De ce beau sourire qui en disait long sur la dimension humaine de Jacky, serviable, aimant profondément son prochain et la vie.
Aujourd’hui, nous nous souvenons aussi du collègue de travail exceptionnel qui a rejoint la grande famille municipale en 1994 à la faveur d’un emploi solidarité, ne ménageant ni son courage, ni sa peine, venant même parfois le dimanche sans demander aucune rémunération. Sa titularisation fut une juste reconnaissance pour le travail accompli et son implication au service de la collectivité et des Sisteronais. Le complexe des Marres où nous sommes réunis aujourd’hui en compagnie de ses amis et de sa proche famille, était son bureau et sa maison. Nous lui en avions confié la responsabilité et notre choix s’est avéré des plus judicieux.
Aujourd’hui et selon le désir de Jacky, c’est son épouse Isabelle qui est gardienne de ce beau temple où subsiste toujours l’âme de Jacky et nous en sommes très heureux. Jacky avait mis ici son empreinte personnelle grâce à cette magnifique fresque qui nous avait révélé aussi ses talents d’artiste accompli. C’est donc à proximité d’elle que nous dévoilons aujourd’hui cette plaque commémorative en hommage à Jacques Pévérelly qui sera toujours présent dans nos cœurs.
Le mois de janvier 2015 a vu aussi la disparition d’un grand ami du sport : Mohamed Hamada. Celui que nous appelions tous affectueusement « Medou » nous a quittés brutalement en effet. Tel Molière qui disparu en jouant sur scène, Medou s’est retiré en pleine séance d’entraînement des jeunes footballeurs du club. Tristesse, consternation et douleur pour toute une ville qui avait reconnu depuis longtemps l’homme unique, droit, serviable et passionné, aussi bien dans sa retraite qu’il venait juste de prendre, que dans sa vie professionnelle exemplaire au sein de la DDE.
Nous n’oublierons pas les qualités humaines de Medou comme nous n’oublierons pas non plus ses qualités sportives qui lui ont valu d’entrer au sein de l’équipe dirigeante où il excellait et où il n’a jamais cessé d’entraîner, de conseiller et d’épauler la jeunesse qu’il adorait. C’était bien sûr réciproque et j’ai toujours en souvenir ces dizaines de jeunes pleurant à chaudes larmes face au cercueil de Medou devant la mairie. Oui Medou, ces jeunes t’ont pleuré comme ils l’auraient fait avec un membre de leur famille, car tu faisais désormais partie de la leur, cette grande famille du sport. Mohamed Hamada s’en est allé au milieu de son élément, sur la scène de sa passion, ici au stade Pierre Lanza, entouré de nombreux jeunes passionnés, comme lui. C’est donc ici, au stade Honneur, qu’aujourd’hui une plaque commémorative que je vais dévoiler, rappellera désormais quel homme exceptionnel il fut, combien il apporta au football et au sport en général et combien il nous manque. » rappelait Daniel SPAGNOU.