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  • BILAN A MI-MANDAT POUR LE DEPUTE


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    A la moitié de son mandat législatif, le Député Maire de Sisteron avait réuni ses sympathisants pour un premier bilan.

    « Nous voilà au milieu du gué et depuis deux ans et demi  la France change. Elle change vraiment. Et elle va continuer à changer. Jamais elle n’a autant été réformée.

    Depuis deux ans et demi ce sont quatre-vingt-dix  réformes  qui ont été mises en œuvre. Il n’est pas question de se mettre en pause. Ces réformes ont opéré des changements concrets dans la vie quotidienne des français. Ce sont des réformes qui sont fidèles aux engagements pris en 2007 et qui démontrent que le volontarisme politique, cela existe et  cela marche. Du service minimum à l’école comme dans les transports publics, aux baisses de la fiscalité en passant par l’autonomie des universités, l’ouverture des magasins le dimanche, la réforme des savoirs fondamentaux…

    Ce moment, à mi-temps, est important. Il marque la chute du mur de l’immobilisme », a déclaré Daniel SPAGNOU en amorce de son allocution.

    Toutes les réformes prises ou engagées sont toutes un soutien au travail et aux travailleurs portées par les valeurs qui rassemblent et qui sont conformes aux engagements du président de la république, telles que celles du travail, du mérite, de l’effort, de l’entreprise, de la sécurité.

    Il abordait les différents domaines qui sont en profonde mutation dans le domaine de la sécurité, le domaine judiciaire, le domaine de la santé avec les plans de lutte contre Alzheimer et le Cancer, le domaine de l’immigration.

    Devant l’adversité, la majorité continue sur le chemin parfois douloureux de la transformation de la France. On peut citer par exemple, la « réforme puissante de l’etat », la baisse des impôts à hauteur de 10 milliards d’euros pour les particuliers et de six milliards pour les entrepreneurs ou encore les réformes touchant le système éducatif et le rendant plus juste, plus moderne et plus efficace ; le « pari gagné » du grenelle de l’environnement avec le bonus-malus, l’éco-prêt à taux zéro, la progression des énergies renouvelables, la contribution carbone…

    Le Député Maire rappelait qu’aujourd’hui, il est plus intelligent de laisser de l’argent dans la poche des français que dans celle de l’Etat. « Pour sortir du rouge, on a misé donc sur le vert » avec notamment,  la transformation, voire la rupture avec l’autonomie des universités : trente ans d’immobilisme et de refus d’agir. Mais aussi rupture sur la représentativité syndicale sur laquelle personne n’avait voulu agir depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; rupture avec le revenu de solidarité active, qui met fin à des années et des années de politique d’assistanat. Je note aussi avec satisfaction l’ouverture du bénéfice du dispositif  RSA pour les jeunes qui sont actifs ; rupture avec les 35 heures, dont personne aujourd’hui ne réclame plus la remise en œuvre : rupture avec la politique conduite sur la carte judiciaire, sur la carte militaire, ou encore avec la réforme des ports.

    « Ce mi-mandat a permis d’enclencher un tournant historique pour notre industrie. Alors que tout le monde pensait que la France devait se diriger vers un pays de services, nous travaillons pour que la France demeure une grande puissance industrielle »,  dira encore le Député Maire, avant de souligner la note très positive de la France à l’international, et d’ajouter que «  pour faire le bilan des ces deux ans et demi, il faut aussi comparer les performances de la France à celles des autres pays européens. En 2009, la récession qui frappe l’ensemble du monde sera de moins 2,2% en France quand elle sera entre -4 et -5 % en Allemagne, en Italie ou en Grande-Bretagne. Et en 2010, l‘union européenne nous crédite aujourd’hui du meilleur taux de croissance de la zone euro avec +1,5%. Même en ce qui concerne le chômage, la prévision est de faire 10 points de moins que la moyenne de la zone euro grâce aux mesures prises par le gouvernement ».

    La sortie de crise va se jouer en 2010 et la La loi de finances pour 2010 viendra accompagner et consolider la reprise avec 3 grandes priorités : continuer à soutenir l’économie et l’emploi, restaurer la compétitivité de nos entreprises, verdir notre fiscalité pour orienter la consommation des entreprises et des ménages vers les énergies plus propres, et le rythme des réformes ne sera pas ralenti.

    Le parlement examine une réforme de la fiscalité locale avec la suppression de la taxe professionnelle qui sera mise en place dès 2010 et s’appliquera concrètement aux collectivités territoriales à partir de 2011.  Une réforme au service de l’investissement mais aussi de l’emploi, qui entraînera mécaniquement une diminution de 22 milliards d’Euros des ressources des collectivités territoriales. Le gouvernement s’est engagé à ce que le manque à gagner soit intégralement compensé, dans le respect du principe constitutionnel d’autonomie financière. La loi le garantira noir sur blanc.

    En parallèle,  une réforme de l’organisation du territoire – présentée par le Président de la République et issue des travaux de la Commission Balladur  est conduite pour en simplifier l’organisation. Fruit d’une longue concertation, elle a pour objectif de simplifier l’organisation administrative, renforcer la démocratie locale, redonner de l’attractivité aux territoires.

    Il faut réorganiser les collectivités autour de 2 axes : un axe région/département et un axe communes/intercommunalités : offrir la liberté de créer des métropoles pour permettre à nos agglomérations de jouer dans la cour des grandes villes européennes et internationales ;

    Il faut clarifier les compétences des collectivités et encadrer la pratique de cofinancements : avec 36 783 communes, 100 départements, 26 régions, 15900 syndicats intercommunaux, 371 pays, le millefeuille administratif est devenu illisible.

    Et aujourd’hui, 83% des français estiment que notre organisation administrative est trop compliquée ! L’enjeu est de taille parce que 20 milliards d’€uros sont consacrés chaque année par les régions et les départements dans des champs de compétences partagés.

    Par ailleurs, le grand emprunt lancé afin de choisir  les investissements d’avenir se justifie par la nécessité de préparer la croissance de l’après-crise, est un chantier majeur actuellement au parlement..

    Pour conclure, le Député Maire de Sisteron ajoutait qu’ « à mi-parcours de mon mandat de député, encore plus en cette période difficile de crise, j’ai la satisfaction de voir bouger la France et le sentiment de défendre notre territoire des Alpes de Haute Provence au plus haut niveau. Dans l’hémicycle, j’ai voté et amendé de nombreuses lois qui permettent déjà de changer le visage de la France. Ce travail, je le fais en votre nom et souvent à la lumière de vos suggestions et interventions. Mes priorités sont claires : consolider nos pôles de compétitivité et nos pôles d’excellence rurale, réussir le développement dans le val de Durance de la vallée des énergies nouvelles, défendre le désenclavement des Alpes de Haute Provence, valoriser nos vallées grâce à la modernisation des infrastructures touristiques et par la promotion des produits et savoir-faire locaux ».

     

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