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  • LE MAIRE DE PEIPIN DEVRAIT ENFIN PENSER « BASSIN DE VIE » AU LIEU D’ATTISER LES VIEUX REFLEXES DE BATAILLE DE CLOCHERS


    Même si malheureusement je ne m’en étonne pas, je regrette les comparaisons tendancieuses et la situation édulcorée dont se gargarise le Maire de Peipin, qui voudrait faire croire tel David terrassant Goliath, que Peipin serait automatiquement en conflit avec Sisteron. Ce Monsieur vit encore avec des réflexes d’un autre temps, comme si sa vision sur la raison de vivre et de développer sa commune, se construisait sur le seul souci de se comparer à plus grand que soi. Peut-être que, à trop se regarder, celui-ci s’inquiétant, tente de se rassurer en se comparant aux autres. Cette philosophie, cette vision par le petit bout de la lorgnette, si je l’avais faite mienne en tant qu’élu, jamais je n’aurais créé la Communauté des Communes du Sisteronais, jamais je n’aurais lancé le projet intercommunal et interdépartemental du Pays Sisteronais-Buech, jamais je n’aurais laissé se développer la zone commerciale de Peipin. Non, il faut que le Maire de Peipin, arrête de prendre ses désirs pour des réalités (l’Insee arrête la population de sa commune à 1226 habitants alors qu’il en voit 1600), ou ses craintes comme des périls imminents. Il ne faut pas qu’il oublie que pendant de nombreuses années, sa commune s’est développée non pas contre mais grâce à Sisteron, que la cité de Paul Arène est encore citée aujourd’hui comme un exemple  de développement commercial et de préservation du commerce de proximité (dernièrement par Le Point), puis enfin que cela lui plaise ou pas, oui, tout le monde s’accorde là-dessus, il y a la place pour une zone au sud comme au nord de Sisteron. Tout le bassin de vie sisteronais, Peipin compris, a intérêt au développement des deux pôles tout en ménageant les commerces de centre-ville. L’émulation et les synergies, voilà un vocabulaire que j’aimerais pouvoir partager avec le Maire de Peipin. Qu’il n’oublie pas que quand dans une même équipe, un défenseur se coupe de ses attaquants, qu’il voit en eux des concurrents, la défaite collective n’est  jamais loin. Qu’il n’oublie pas non plus le sort de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf.

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