Les principes mis en oeuvre par le projet de réforme du réseau des Chambres de Commerce et d’Industries sont de l’avis du député maire de Sisteron, dangereux pour l’avenir de nos bassins d’emplois qui seront déséquilibrés au profit des grandes métropoles et pour les entreprises qui auront à payer le coût exorbitant de cette réforme.

 

Daniel SPAGNOU pense qu’à l’heure où il est nécessaire de regagner la confiance des territoires, car, sur le terrain, les gens ont le sentiment que le pouvoir s’éloigne d’eux, le Gouvernement, s’il présente au Parlement un texte similaire à celui adopté hier, ira contre le sens de l’avenir.

 

Cette réforme en l’état actuel des textes est selon lui, une réforme en trompe-l’oeil, à contre-courant, coûteuse et dangereuse pour nos entreprises qui, en ces temps de crise financière, économique et sociale, ont besoin de soutien et de proximité.

 

Avec plusieurs parlementaires notamment des départements ruraux, Daniel SPAGNOU entend se mobiliser pour éviter que les entreprises payent le prix d’une réforme centralisatrice, coûteuse et incertaine sur le plan juridique, la notion « d’établissement public dédié » étant une novation dont la constitutionnalité est remise en cause par bon nombre de juristes.

 

Une mobilisation nécessaire pour créer avec le Gouvernement une discussion constructive avec des propositions alternatives basées sur quelques grands principes tels que le maintien de l’autonomie financière et de la gestion du personnel par les CCI Territoriales et notamment départementales, mutualisation des moyens par la CCI Régionale et redéfinition des missions entre CCIT et CCIR dans un schéma montant et non descendant, centralisateur.

 

Pour Daniel SPAGNOU, trop d’incertitudes demeurent. Beaucoup d’opposition persistent, cependant beaucoup de volonté de réforme existe pour aboutir à un texte à la fois constructif et responsable.

 

Cet article a été publié le vendredi 17 avril 2009 à 10:53 et est classé dans Amendements, Communiqué, Economie, En circonscription. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.