Après la conférence de presse qui commençait sa visite à Sisteron, Bruno PUTZULU était reçu à l’Hôtel de Ville où un accueil chaleureux lui avait été réservé. Dans son allocution, le Député Maire de Sisteron faisait l’éloge d’un acteur quadragénaire, qui collectionne les prix – dont un César pour « Petits désordres amoureux » – les films et les succès, qui a usé les planches de la Comédie Française ; un acteur quadra dans la vague du paysage cinématographique français. D’origine Sarde, Bruno PUTZULU garde de ses premières années à Toutainville (un village de mille habitants en Normandie) des souvenirs, mais aussi et surtout des sensations, des odeurs, qu’il n’est pas près d’oublier. « Je suis un provincial », dit-il. C’est sans doute pour cela qu’il s’est montré très heureux de venir à Sisteron où il avait été convié. Il a remercié le Député Maire et les Sisteronais pour leur accueil se félicitant de constater « qu’à Sisteron, on savait accueillir, mais aussi soutenir les petits cinémas de Province ». Révélé dans « L’Appât » en 1995, il poursuit les tournages et l’acteur au jeu physique et à la diction décalée est de plus en plus sollicité. En 2003, il exerce son art dans le film de Michel BOUJENAH, « Père et Fils » au côté de Philippe NOIRET dont il joue l’un des fils. Une comédie amère qui touche le public et sera un succès populaire, mais surtout une rencontre déterminante dans la vie de Bruno PUTZULU, avec ce « monstre sacré » du cinéma français. Philippe NOIRET et Bruno PUTZULU vont tisser des liens très forts. De leurs interminables discussions germera bientôt l’idée d’en faire un livre. Mais la mort de Philippe NOIRET mettra fin à ce projet. Momentanément, car, alors qu’il y avait renoncé, à la demande de Monique CHAUMETTE, actrice et épouse de Philippe, et de sa fille Frédérique, Bruno PUTZULU finira le livre. Au Cinéma Rex, Bruno PUTZULU, en toute simplicité, s’est prêté à une séance de dédicace de l’ouvrage – « Je me suis régalé » – livre témoignage empreint d’une grande sincérité, qui était en vente sur place. Les amateurs pouvaient ensuite assister à la projection, au choix, de « Père et Fils » ou de «La Fabrique des Sentiments », sur les écrans du Rex, avant de retrouver Bruno PUTZULU, disponible et intarissable sur celui qu’il considère comme son père spirituel au cinéma, dans une dernière séance de dédicace. mercredi 16 avril 2008
Cet article a été publié
le jeudi 17 avril 2008 à 13:56 et est classé dans En circonscription, Evenements, Jeunesse, Manifestations culturelles, Rencontres.
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