• Blog/Actualités
  • Votre Maire
  • La circonscription des Alpes de Haute Provence
  • ÉLECTIONS MUNICIPALES Mars 2020
  • Contacts
  • « DANIEL SPAGNOU OBTIENT DES AVANCEES POUR L’HOPITAL DE SISTERON »

    dscn0174.JPG

    En l’absence de Roselyne BACHELOT Ministre de la Santé,  Daniel SPAGNOU s’est adressé aujourd’hui à Hubert FALCO Secrétaire d’État chargé de l’aménagement du territoire au sujet du Plan de Redressement du CHICAS présenté il y a quelques jours au Conseil d’Administration de l’Hôpital et rejeté à une très large majorité.Daniel SPAGNOU, a ainsi rappelé il y a déjà trois ans que les Hôpitaux de Gap et Sisteron ont été les premiers en France à réaliser une fusion entre deux centres hospitaliers, situés dans deux départements différents, avec en filigrane la volonté d’améliorer la qualité des services et, à tout le moins, d’en assurer la pérennité et la proximité des soins dans un esprit d’équité entre les deux sites.Cependant, Daniel SPAGNOU devait faire remarquer que le projet de mise en place d’un plan de redressement semble remettre en cause cet équilibre. En élu responsable, le député-maire de Sisteron a dit comprendre qu’un plan puisse être établi, insistant sur la nécessité de le faire en concertation avec les médecins, les personnels et les élus et de manière plus équitable puisque 80% des mesures d’économies préconisées toucheraient le site de Sisteron, avec la fermeture des services de chirurgie, du bloc opératoire, des cuisines, ainsi que du service du laboratoire de nuit.Alertant Hubert FALCO, Daniel SPAGNOU a regretté le caractère inadmissible de ces mesures tout en soulignant que la fermeture d’un hôpital de proximité est toujours vécue, comme une tragédie pour la population locale et demandant au gouvernement de donner son arbitrage sur ce sujet vital pour Sisteron et le CHICAS. Ci-après la réponse de Hubert Falco, secrétaire d’État chargé de l’aménagement du territoire. « Monsieur le député, cher Daniel Spagnou, vous avez appelé l’attention de Roselyne Bachelot sur la fusion réussie entre le centre hospitalier de Gap et celui de Sisteron – que je connais fort bien –, pour former le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud. Vous déplorez par ailleurs la programmation de la fermeture de l’activité de chirurgie sur le site de Sisteron.Tout d’abord, je souhaite rappeler à cette occasion, au nom de ma collègue ministre de la santé, les résultats positifs de cette fusion, qui a pris effet le 1er janvier 2006. Elle a scellé la volonté commune des hôpitaux de Gap et de Sisteron d’améliorer la qualité de leurs services de chirurgie, dont l’activité était devenue trop faible et posait question en termes de qualité de soins.Depuis cette fusion, l’activité chirurgicale du CHICAS s’est limitée à une activité programmée et de semaine, dont le niveau est de 1 200 actes chirurgicaux par an.À cette faible activité du service de chirurgie, s’ajoutent la vétusté des blocs opératoires et le départ, prévu pour la fin 2009, du chirurgien et de l’anesthésiste permanents de Sisteron.Dans le cadre d’un plan de redressement que le centre hospitalier doit mettre en œuvre, l’établissement a donc proposé d’arrêter l’activité chirurgicale à Sisteron. Le site de Gap, avec la clinique chirurgicale des Alpes du Sud, pourrait assurer l’offre chirurgicale pour ce territoire.La ministre de la santé sait l’émotion, que je partage, suscitée par le projet d’arrêt de l’activité de chirurgie, dont témoigne le refus par le conseil d’administration de l’ensemble du plan de redressement. C’est pourquoi elle a demandé au directeur de l’agence régionale d’hospitalisation de Provence-Alpes-Côte d’Azur d’organiser dans les prochains jours une réunion avec les maires de Gap et de Sisteron, vous-même, monsieur Spagnou, pour évoquer la question de l’activité chirurgicale à Sisteron. Cette mission permettra d’analyser l’ensemble de la situation et d’étudier, en parfaite concertation avec les élus locaux, les différentes hypothèses envisageables.En tout état de cause, la suspension de l’activité chirurgicale n’étant prévue qu’à la fin de l’année 2009, cela laisse pratiquement un an pour mener une analyse approfondie.Il me semble par ailleurs indispensable de redire fermement que l’hôpital de Sisteron n’est pas délaissé. Un ensemble de mesures a été pris afin de conforter ce site dans plusieurs domaines : modernisation des urgences ; renforcement du personnel médical et non-médical ; installation prochaine d’un scanner ; projets de développement des activités de médecine et de consultations de spécialités ; projets d’identification des lits de médecine gériatrique ; création prochaine d’un accueil de jour pour les patients atteints de la terrible maladie d’Alzheimer ; création d’un service de soins de suite et de réadaptation, cardiologique et respiratoire. Toutes ces mesures ont été accompagnées financièrement par l’agence régionale d’hospitalisation : des travaux de rénovation et de mise en sécurité ont été réalisés pour 1,3 million d’euros, auxquels s’ajoute un investissement de 500 000 euros pour les systèmes d’information.Les équipes de l’hôpital peuvent se féliciter de ce projet médical qui permet de mieux répondre aux besoins croissants de la population de ce territoire.Soyez donc assuré, monsieur le député, du suivi particulièrement attentif de ce dossier par ma collègue ministre de la santé, par moi-même au titre de l’aménagement du territoire et par l’ensemble des services de l’État. »

    Les commentaires sont fermés.