Là même où un an et demi plus tôt à Toulon, Nicolas Sarkozy, lançait l’idée de la prometteuse Union Méditerranéenne dans un contexte de mondialisation porteur à la fois de menaces mais aussi d’espoir, le Président de la République s’est adressé jeudi soir aux français en prononçant un discours très attendu devant environ 4 000 personnes -des représentants des « forces vives« , des élus locaux dont le député maire de Sisteron Daniel Spagnou et des militants- sur la politique économique de la France remise en perspective dans le contexte de la crise financière actuelle.A l’instar de son intervention devant l’ONU mardi dernier, Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessaire « moralisation du capitalisme financier appelant à une « surveillance plus efficace » des marchés financiers » et plaidant pour un « New Deal économique et écologique », du nom de la politique conduite par le président américain Franklin Roosevelt après le krach boursier de 1929, il avait alors souhaité que le capitalisme financier se mette « davantage au service du développement et moins à celui de la spéculation ». Dans ce contexte de crise économique mondiale et européenne, le président Sarkozy a justifié le bien-fondé des réformes conduites depuis son élection en défendant l’idée d’aller plus loin.
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le dimanche 28 septembre 2008 à 13:50 et est classé dans Développement durable, Economie, Emploi, Evenements, Industrie, Réactions à chaud, Réformes.
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