C’est à Volx que je me suis rendu ce jour pour le baptême républicain des locaux du centre de gestion.
En effet, c’est en présence de Monsieur Claude DOMEIZEL ancien sénateur et président d’honneur du centre de gestion, Madame Violaine DEMARET Préfète des Alpes-de-Haute-Provence,  Monsieur Christian GIRARD député, Monsieur Jacques DEPIEDS président du centre de gestion ainsi que de nombreux maires, et après quelques mots sur le parcours exemplaire de Claude DOMEIZEL, que la plaque fut dévoilée marquant le changement de nom du centre de gestion de Volx, qui porte à présent le nom de Centre de Gestion Claude Domeizel.

L’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) a souhaité organiser un évènement par région en réunissant les acteurs du dispositif Petites Villes de Demain, permettant ainsi les échanges d’idées et le partage d’expérience.
C’est à Sisteron, le 8 juillet 2022, que se sont retrouvés chefs de projets, services de l’Etat et partenaires du programme « Petites Villes de Demain », soit pas moins de quatre-vingt personnes réunies dans la salle des fêtes de l’Alcazar.
La journée s’est ouverte en présence de Madame Violaine DEMARET Préfète des Alpes-de-Haute-Provence, Madame Natalie WILLIAM Sous-Préfète de Forcalquier, Monsieur Daniel SPAGNOU Maire de Sisteron, Monsieur Christian CARIOU directeur territorial de la Banque des Territoires et Madame Catherine GAILDRAUD directrice de la Direction Départementale des Territoires (DDT).

Daniel SPAGNOU devait remercier les autorités présentes d’avoir choisi Sisteron pour réunir les acteurs de ce dispositif et a félicité Mathilde PAYAN et Océane THAREL cheffes de projet pour le travail fourni et l’organisation sans faille de cette belle manifestation.
Madame la Préfète des Alpes-de-Haute-Provence a souligné combien le maire de Sisteron avait été visionnaire dans l’agencement de la ville qu’il gère depuis 40 ans et s’est félicitée des échanges très constructifs qui se sont faits jour à l’occasion de cette réunion, vecteur de compétences futures et d’expériences partagées.

Petites villes de demain est un programme d’action lancé en octobre 2020 par le gouvernement Jean Castex afin de redynamiser 1600 petites villes françaises. Il vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentours, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et engagés dans la transition écologique et en apportant un soutien technique et financier.
Le programme a pour objectif de renforcer les moyens des élus des villes et leurs intercommunalités de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralités pour bâtir et concrétiser leurs projets.
La région Sud Provence Alpes Côte d’Azur compte 56 « Petites Villes de Demain » qui rassemble 64 communes de moins de 20 000 habitants.

Les participants, répartis en groupes, ont ensuite explorés la ville de Sisteron en suivant cinq parcours thématiques préalablement définis. Après un buffet déjeunatoire servi à l’Alcazar, un travail de restitution de ces visites a été réalisés. Chaque groupe a pu faire part de sa perception des lieux explorés selon quatre items : réussite, échec, à améliorer, potentiel à exploiter.

La journée s’est clôturée par une visite guidée de la Citadelle de Sisteron où certains ont pu se rendre en petit train touristique.

Le sénateur des Alpes-de-Haute-Provence Jean-Yves ROUX, le président de l’Association des Maires de France 04 Daniel SPAGNOU et le président des maires ruraux 04 Jean-Louis CHABAUD ont rencontré la presse afin de l’informer de leur intention d’interpeller le gouvernement qui, selon eux, font peu cas de la ruralité et de nos territoires.
C’est en quelque sorte ce qu’a déploré Daniel SPAGNOU, largement déçu par le discours de la Première ministre qui est restée très silencieuse sur le sujet lors de son intervention devant les députés fraîchement élus. Le président de l’AMF 04 a dénoncé aussi la disparition des services publics dans notre département, sans parler des médecins qui font cruellement défaut, et réclamant au passage « un vrai statut pour les élus auquel les précédents gouvernements ont renoncé ».
Les trois élus locaux ont regretté la non reconduction de Joël GIRAUD, l’homme du pays, qui était tout indiqué pour porter au sommet de l’Etat les revendications rurales.
Jean-Louis CHABAUD a dénoncé une vision trop urbaine de la France qu’a ce gouvernement. « Nous voulons que l’on tienne compte de nous et que l’on ne se contente pas de nous dire « oui, on est au courant que vous existez !», a-t-il précisé.
Plusieurs propositions seront faites au gouvernement par le biais des délégations d’élus et surtout, comme devait l’indiquer le sénateur Jean-Yves ROUX, par le biais de la délégation aux collectivités territoriales et l’Agence nationale pour la cohésion des territoires.
Parmi les demandes qui seront transmises, Jean-Yves ROUX souhaite que le préfet d’un département rural soit le représentant de l’Etat, mais dans tous les domaines, y compris la santé et l’Education nationale. Il souhaite également que le chèque énergie soit remplacé par une aide ciblée, que les agriculteurs soient beaucoup plus aidés, notamment dans les frais d’assurance pour leurs récoltes qui atteignent des prix prohibitifs (environ 300€ l’hectare).
Le sénateur souhaite aussi la création de plateformes de la santé situées à proximité de maisons de santé ou d’hôpitaux afin de pouvoir utiliser les plateaux techniques pour de petites interventions ce qui aurait pour conséquence de soulager les services d’urgences. Dans le même secteur de la santé il souhaite passer une convention avec les étudiants en médecine qui s’engageraient à consacrer les deux premières années professionnelles aux territoires ruraux. Jean-Yves ROUX souhaite aussi que les aides qui existaient pour les derniers commerces des communes soient reconduites.
Enfin, il plaidera pour que la taxe sur le carburant (la TICPE) soit bloquée à un certain niveau pour les territoires ruraux qui ne bénéficient pas des mêmes services de transport que dans les grandes villes ; « C’est la seule façon de renvoyer l’ascenseur à la ruralité », a-t-il encore ajouté.

Mercredi 6 juillet, à la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) de Digne-les-Bains, Il y avait beaucoup d’émotion pour l’inauguration de la salle de réunion qui porte désormais le nom de « salle Frédéric GILARDOT », en hommage à l’ancien Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale, décédé dans un tragique accident d’aviation de tourisme, le 21 mai dernier.

La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Violaine DEMARET, préfète du département, Bernard BEIGNIER, Recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, Daniel SPAGNOU, président de l’Association des Maires du département, Jean-Louis CHABAUD, président des maires ruraux et des représentants du corps enseignant.

Monsieur le Recteur retraçait la carrière de Monsieur GILARDOT, tandis que Madame la Préfète rendait hommage à son épouse présente en soulignant le souvenir d’un homme aux mille vies, serviteur de l’État exemplaire et toujours plein d’humour. « Un homme de cœur ».

Mardi 5 juillet, j’ai eu le plaisir de me rendre à l’école maternelle Jean Andrieu, en présence de Cécilia LOUVION, adjointe aux affaires scolaires, pour y rencontrer Carole LATIL, directrice, Pierre BUYSSCHAERT, Inspecteur de l’Éducation Nationale, l’équipe enseignante et les enfants, pour l’inauguration de la très belle peinture murale ainsi que des boîtes à livres qui ont été réalisées dans le cadre du projet : « Vivre et partager des expériences et des rencontres autour du livre et des lectures ».

Le tout en musique avec la chanson interprétée par les enfants : « Le bonjour en toutes les langues, un petit mot de tous les jours… ». L’école de Verdun a également réalisé le même projet.

« La communication au quotidien, parce que tout est question de communication », a été présenté aux élus mardi 5 juillet, en mairie de Sisteron, en présence de Daniel SPAGNOU, Président de l’Association des Maires des Alpes-de-Haute-Provence et Patricia PECORELLA BRUN, psychothérapeute comportementale, anciennement maire. Douze élus et techniciens étaient présents à cette formation, pour apprendre à mieux gérer une situation difficile.

Par définition, une situation difficile est une situation pénible et embarrassante dont on n’a pas la solution toute faite pour y répondre. Cette situation peut se retrouver dans tous les domaines de compétences : Vie privée ; Vie professionnelle ; Vie publique. Dans le quotidien de l’élu, ce dernier a en règle générale, à devoir s’occuper de : La gestion des conflits, la gestion de crise, l’annonce d’un décès ou d’un accident grave, la prise de décision…et, parce qu’il n’existe pas une seule solution mais plusieurs solutions, il faudra faire le choix qui répondra à l’objectif fixé. Tout un programme qui aura été présenté et débattu avec beaucoup d’attention.

« Je vous remercie d’être venu ce matin et j’en profite pour remercier une nouvelle fois, le président de l’Association des maires David LISNARD pour son dynamisme et sa présence auprès des collectivités ainsi que Nathalie DOTRES, chargée de mission auprès de Mairie 2000, un service de l’Association des maires de France. Je vous souhaite une belle journée. », dira le président de l’Association des maires.