
C’est sous une météo capricieuse qu’ont eu lieu les Cérémonies commémorant le 8 mai 1945, signature de l’Armistice de la seconde guerre mondiale.
Comme chaque année, c’est par une messe aux drapeaux célébrée par le Père Marijsse que débutaient ces cérémonies.
En ce 8 mai 2019, les autorités civiles et militaires étaient bien présentes au côté de Monsieur Daniel SPAGNOU, Maire de Sisteron, de Monsieur Robert GAY, maire de Mison, à la stèle du Virail, puis au Monument de la Résistance tout d’abord, et au Monument aux Morts avec les représentants et porte-drapeaux des Associations patriotiques, du Capitaine de Gendarmerie Laurence MAZOYER, du Major GALANTINI et leurs hommes, de la Police municipale de Sisteron, des jeunes Sapeurs-Pompiers et Jeunes Pompiers Sisteronais, des représentants du Conseil municipal Jeunes, des lycéens, …
Après lecture du message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées et du message de l’Union Française des Associations de Combattants et Victimes de Guerre (UFAC), dépôts de gerbe, minute de silence, sonnerie aux Morts et la Marseillaise interprétés par l’Harmonie des Touristes des Alpes, Monsieur le Maire accueillait en mairie tous les participants pour un apéritif au cours duquel il les a remercié et insisté sur l’importance de la transmission à nos jeunes de notre histoire, de ce passé douloureux, pour que la flamme du souvenir ne s’éteigne pas. Dans son allocution, le Maire de Sisteron rappelait : « Pour ce 74ème anniversaire de l’armistice du 8 mai 1945, je tiens à remercier tous ceux qui ont participé aux cérémonies qui se sont déroulées au Virail, au Monument de la Résistance et au Monument aux Morts. Ensemble, nous avons pu honorer nos Morts et rendre hommage aux déportés – 33 personnes l’ont été à Sisteron.
Vraiment je vous remercie tous pour votre présence à ces cérémonies patriotiques qui s’avèrent d’autant plus importantes d’années en années. En effet, les décennies qui nous séparent des derniers grands conflits sur le territoire français pourraient bien mener à l’oubli, voire, à l’indifférence.
Plus les années passent, plus le nombre de combattants, prisonniers, déportés, de civils, témoins de notre histoire contemporaine, s’amenuise et est près d’être réduit à néant. C’est pourquoi – et je le répète chaque fois que la possibilité m’en est offerte – il faut maintenir la flamme du souvenir, la mémoire de ceux qui ont vécu ces périodes troublées, ceux qui y ont perdu la vie, ceux qui ont combattu pour la liberté de chacun et celle de notre beau pays. Lire le reste de cet article »