C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition de notre collègue et ami Jean-Pierre PARET à l’âge de 68 ans. Avant de faire partie de l’équipe municipale de Sisteron, ce Misonais et fier de l’être, avait collaboré avec les établissements Meylan à Sisteron de 1972 à 1979, puis chez Monsieur Barjavel à Laragne de 1979 à 1982.
En septembre 1981, il a rejoint le service menuiserie de notre ville puis en est vite devenu le responsable jusqu’en 1989, date à laquelle, étant donné l’excellence de son travail et de son management, il a accédé au poste de contremaître chargé de la voirie, des espaces verts et des festivités avant de faire droit à sa retraite, il y a presque 4 ans.
Que ce soit dans le travail ou en dehors du travail, Jean-Pierre Paret était un être attachant, serviable à l’extrême avec le souci d’aider encore et encore son prochain. En fait la dimension humaine de Jean-Pierre Paret allait bien au-delà du simple service rendu. Il était bienveillant avec tous ceux qui avaient besoin de ses conseils en matière de menuiserie et d’un coup de main pour quelques travaux. Sévère mais juste dans le travail, il ne comptait pas ses heures. Il était d’ailleurs fréquent de le croiser, dès 5 heures du matin, dans les rues de Sisteron, après avoir déjà fait deux fois le tour de la ville afin d’anticiper le travail de ses collaborateurs.
Respecté et écouté, Jean-Pierre Paret était l’exemple à suivre pour chaque employé municipal. Grâce à lui, Sisteron possède aujourd’hui des espaces verts exceptionnels qui ont permis l’obtention de trois fleurs pour la ville, cette distinction récompense son goût du beau et des idées toujours nouvelles qu’il savait imaginer.
Passionné de pêche qu’il partageait d’ailleurs avec quelques collègues des services techniques de la ville, le mois de mars était son espace privilégié de repos qu’il employait à traquer patiemment le poisson d’eau douce en expert qu’il était.
Aujourd’hui ses collègues de travail et la mairie toute entière pleurent le personnage attachant, l’ami et le « gardien du temple » des services techniques qu’il était.
Humble de son grand savoir, discret sur une maladie qu’il refusait d’admettre, il restera le personnage au grand cœur qui savait porter secours et chérir les personnes âgées qu’il aimait aider journellement.
J’adresse à son épouse Claudette, à son fils Jean-Frédéric et à toute sa famille, les condoléances attristées de la ville de Sisteron et de l’ensemble du personnel communal qui pleure aujourd’hui la perte de cet homme exceptionnel.