Lundi 25 septembre avait lieu la Journée Nationale d’Hommage aux Harkis. Une journée instituée par le président de la République, Jacques CHIRAC, en mars 2003, pour honorer solennellement les Harkis et autres membres des formations supplétives pour avoir servi la République durant la guerre d’Algérie.
Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron et président des Maires des Alpes-de-Haute-Provence était présent au cimetière de Sisteron, au pied de la stèle des rapatriés, pour déposer une gerbe en cette journée du souvenir en présence des membres de l’Association des Rapatriés Anciens Combattants d’Afrique du Nord, (ARACAN), de sa présidente d’honneur, Madame Yamina CHALABI, de Madame Christiane GHERBI adjointe, Jean-Pierre TEMPLIER, premier adjoint, Bernard CODOUL, adjoint, Robert GAY, vice-président du Conseil départemental, Gilbert MARIJSSE, curé de Sisteron, des autorités civiles, militaires, dont la Capitaine Delphine DELANOY, de la Police municipale, des Sapeurs-pompiers et des représentants des associations patriotiques.
Madame CHALABI, remerciait chaleureusement Daniel SPAGNOU, pour avoir été un soutien indéfectible à la cause des harkis et leur porte-voix. Madame Marie-Paule DEMIGUEL, sous-préfète de Forcalquier devait lire le message de Madame Patricia MIRALLÈS, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire :
« Longtemps dans notre histoire nationale, la voix des Harkis et des autres supplétifs de l’armée française de la guerre d’Algérie a résonné dans le silence. En ce 25 septembre, nous sommes à nouveau réunis pour revenir sur ces années d’ignorance et, à défaut de pouvoir les effacer, contribuer à les dissiper.
L’histoire des Harkis a nourri une mémoire douloureuse et lancinante car elle est tissée d’abandon, de relégation et d’oubli. C’est une histoire qui se découvre encore, qui heurte, qui choque, qui laisse interdit, quand on constate à quel point la France a pu manquer à sa parole et la République à ses promesses.
L’histoire des Harkis, c’est d’abord l’histoire d’un engagement, celle de soldats au service d’un pays dont ils attendaient tant. Ils se sont engagés dans les montagnes de Palestro, dans le Constantinois, dans les Hauts Plateaux et ailleurs en Algérie.
Avant eux, leurs pères avaient combattu l’envahisseur nazi en Italie ou dans le sud de la France. Leurs grands-pères s’étaient déjà illustrés sur les champs de bataille de la première guerre mondiale. Lire le reste de cet article »