Dire qu’une semaine plus tôt, elle était encore aux fins fonds de la jungle, prisonnière des FARC… Le mercredi 9 juillet dernier à l’Assemblée Nationale, Daniel SPAGNOU a vécu quelques instants précieux avec la Franco-colombienne. Conviée ce jour-là à l’assemblée nationale par son président, Bernard ACCOYER, Ingrid BETANCOURT, a rencontré des députés de tous bords. Et parmi eux, il y avait Daniel SPAGNOU parmi les premiers parlementaires français à s’être mobilisé dès 2002 pour l’ex-otage. Une entrevue particulièrement émouvante avec une femme incroyablement rayonnante, radieuse, mue par la cause qu’elle défend, celle de la libération des autres otages détenus dans la jungle colombienne. Ingrid BETANCOURT s’est dit très touchée par la mobilisation populaire partout en France et notamment à Sisteron où elle a promis à Daniel SPAGNOU de venir dès lors qu’elle engagera son tour de France des comités de soutien. Rendez-vous étant pris, Daniel SPAGNOU député maire de Sisteron et Marie NARVAEZ Présidente du Comité de soutien des Alpes du Sud ont à cœur de recevoir un vrai symbole de liberté et de courage. Daniel SPAGNOU n’a pas caché avoir été très ému en embrassant cette femme qui force l’admiration de toutes et tous. «C’est avec celles du Pape Jean-Paul II et du Dalaï Lama, la rencontre qui jusqu’à ce jour m’a le plus bouleversée», confie volontiers Daniel SPAGNOU.
Ingrid BETANCOURT, qui était accompagnée de ses enfants Mélanie et Lorenzo et aussi de sa soeur, Astrid, a tenu, au court de cette rencontre, a insisté sur le fait que sa libération ne devait pas faire oublier celle des autres otages encore prisonniers de FARC.
Elle a passé plus de six années aux mains de ses geôliers. Fin 2007, une vidéo la montrait terriblement affaiblie physiquement et psychologiquement. Aujourd’hui, chacun se réjouit de la voir en forme, y compris le député-maire de Sisteron, impressionné par tant de vitalité au sortir d’une telle épreuve. C’est donc avec un plaisir et une joie unanime qu’Ingrid BETANCOURT s’est adressée aux députés qui l’ont ovationnée.