(Le Virail)
Lundi 8 mai, s’est tenu la traditionnelle commémoration au Monument de la Résistance de Sisteron, pour la célébration du 8 mai 1945. Une cérémonie qui débutait par la traditionnelle messe suivie par le dépôt d’une gerbe au virail. Puis, c’est au monument de la résistance et ensuite au monument aux morts que se poursuivait cette journée du souvenir. Une gerbe a été déposée au monument de la résistance par Monsieur RICHIER, président de l’association des résistants, en présence du maire, Daniel SPAGNOU, des élus, des associations patriotiques et leurs drapeaux, des représentants de la Gendarmerie, de la Police municipale, des Sapeurs-Pompiers et les cadets, l’Association Libération Alpes 44, du Père MARIJSSE, et des jeunes du Collège Paul-Arène.
Le 8 mai 1945 est bien plus que la célébration d’un fait de guerre, marquant la suprématie militaire des alliés sur les Allemands, elle marque une étape dans la prise de conscience que le destin du monde appartient à l’ensemble des peuples.
Daniel SPAGNOU, dans son allocution devait insister sur le devoir de mémoire, «Je vous remercie tous pour votre présence aujourd’hui, pour votre fidélité à ces cérémonies commémoratives qui vous honorent et qui honorent ceux qui ont combattu pour notre liberté et celle de notre pays. L’Armistice de 1945 a mis un terme à la 2ème guerre mondiale qui a laissé derrière elle de la désolation et des ruines, mais aussi de nombreuses familles brisées, anéanties, et parfois même, décimées. Aujourd’hui, je rappelle aussi que nous avons honoré les personnes qui ont subi la déportation ; on le sait, très peu sont revenues de ces terribles camps. En ce 8 mai 2017, ces heures sombres et noires de notre histoire nous rappellent ce qu’engendrent les guerres ; qu’elles soient civiles ou mondiales.
Ne l’oublions jamais et ne manquons jamais de rappeler à nos jeunes le prix qu’il a fallu payer pour qu’ils puissent aujourd’hui encore vivre dans un pays libre. N’oublions jamais ces femmes, ces enfants, ces hommes ; combattants, civils, soldats de l’ombre, N’oublions jamais les Victimes et les Héros de la Déportation, N’oublions jamais leurs blessures, car se souvenir, c’est un peu les rendre éternels.
Gardons-les dans nos mémoires et dans nos cœurs, ne les laissons pas devenir des anonymes. Les années qui passent ne doivent pas nous rendre ignorants ou aveugles au regard de notre Histoire. Continuez, par votre présence chaque année, à chaque manifestation à leur rendre une existence. Entraînons nos enfants et nos petits-enfants dans cette Histoire qui est aussi la leur. Ils doivent en connaître la réalité, ils doivent vous écouter, reprendre le flambeau de cette mémoire pour comprendre que cet héritage est une force pour aller vers l’avenir, dans le respect de notre devise : Liberté, égalité, fraternité.
Après les discours, il fut déposé les gerbes de fleurs au pied du monument aux morts, puis vint le moment de la « Sonnerie aux Morts », pour clôturer par la minute de silence, faisant retentir « La Marseillaise ».
(Monument de la Résistance)