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    Questions… Réponses… et actualité par Daniel Spagnou parue dans La Provence du 3 novembre 2011

    vendredi 4 novembre 2011

    La survie de l’économie européenne ne passe-t-elle pas par plus de fédéralisme au sein de l’Union?

     

    La survie de l’économie européenne passe avant tout par notre capacité à la rendre compétitive dans un contexte de mondialisation, de guerre monétaire et de dumping social que les états européens ne peuvent plus être les seuls à supporter sans réagir. Je ne crois pas au fédéralisme en Europe car il transformerait un nain politique en un géant aux pieds d’argile. Nous devons travailler aux rapprochements fiscaux, sociaux et économiques en créant des sous-groupes d’états prêts dès aujourd’hui à harmoniser leurs systèmes en prenant le meilleur chez les uns et
    les autres.

     

    Quel que soit le vainqueur, ne sera-t-il pas indispensable, face à la crise, de constituer un gouvernement d’union nationale au lendemain de l’élection présidentielle?

     

    C’est la gravité des événements qui poussera ou pas à la constitution de ce genre de gouvernement. Mais quand je vois que la France est le seul pays d’Europe où l’opposition n’a même pas voulu entendre parler de la « règle d’or » budgétaire, je me dis que nous avons encore beaucoup de chemin à accomplir.

     

    Le plan de rigueur serait trop mou, il va manquer 9 milliards €à la fin de l’année. Dominique de Villepin voudrait que le gouvernement le muscle. Qu’en pensez-vous?

     

    Le président de la République ne s’en est pas caché, le ralentissement de l’économie nous oblige à revoir le budget de l’État. La quadrature du cercle réside dans notre capacité à trouver de nouvelles recettes sans casser définitivement les ressorts de la croissance et en respectant une nécessaire justice fiscale et sociale.

     

    EXCLUSIF : LES VRAIS BONS RESULTATS EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE DANS LES ALPES DE HAUTE PROVENCE !

    jeudi 3 novembre 2011

    Dans un contexte qui frise souvent la désinformation, je souhaite que vous présenter la situation de la délinquance dans les Alpes-de-Haute-Provence. Vous trouverez ci-dessous les données chiffrées qui vous permettront de juger de l’évolution réelle de la délinquance dans notre département. Au plan national, il faut rappeller que la délinquance générale a connu, entre 1997 et 2002, une hausse historique de 17% sous le gouvernement de Lionel Jospin. Depuis 2002, la politique de sécurité conduite par Nicolas Sarkozy s’est traduite par huit années consécutives de baisse de la délinquance alors que la population française augmentait dans le même temps de 3,2 millions d’habitants. En France, depuis 2002, la délinquance générale a baissé de 17%. S’agissant des Alpes-de-Haute-Provence, la délinquance générale a augmenté de 2,71 % entre 1997 et 2002 (7 763 faits à 7 973 faits). De 2002 à 2010, la délinquance générale a diminué de 11,76 % (7 973 faits à 7 035 faits). Si la délinquance de proximité, entre 1997 et 2002, a baissé dans notre département de 10,79 % (4 244 faits à 3 786 faits), il apparaît qu’elle a nettement régressé de près de 30% au cours de la période 2002 – 2010 (3 786 faits à 2 666). Par ailleurs, de 2002 à 2010, le travail d’initiative des services de police et de gendarmerie a progressé de 60,81 % (569 faits à 915). Il s’agit d’un résultat remarquable qui signifie que la baisse de la délinquance s’est accompagnée d’une activité accrue des forces de sécurité. Pour les 8 premiers mois de l’année 2011, la délinquance de proximité diminue de 4,92 % (1 834 faits contre 1 929). Pour cette même période, le travail d’initiative des services de police et de gendarmerie concernant le trafic et la revente de stupéfiants est en hausse de 71,88 % (32 faite à 55). Je me réjouis aussi des bons résultats obtenus en matière de vols par effraction de locaux industriels, commerciaux ou financiers, où l’on constate une baisse des faits de 12,50 % pour les 8 premiers mois de l’année 2011 (175 faits contre 200). Même si les progrès doivent continuer en ce sens, chacun peut ainsi constater que la mobilisation des forces de sécurité implantées dans le département des Alpes-de-Haute-Provence a permis d’obtenir des résultats très prometteurs qui seront, sans nul doute, pérennisés en 2011. Daniel Spagnou, Député Maire de Sisteron

    LE FISAC OFFICIELLEMENT LANCE A SISTERON

    jeudi 3 novembre 2011

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    Mercredi dernier, le Député Maire, Daniel SPAGNOU, recevait en Mairie de Sisteron, le Sous Préfet de Forcalquier, François AMBROGGIANI, Nicole PELOUX, Présidente de la CCI 04, Stéphane ROPPERS, Président de l’Association pour la Promotion et l’Animation du Commerce Sisteronais (APACS), membres du Conseil municipal, commerçants et représentants du tissu bancaire Sisteronais. Une réception qui devait symboliquement lancer le FISAC (Fond d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce) de Sisteron, que le Ministre Frédéric LEFEBVRE est venu signer au printemps dernier, marquant le point de départ d’une opération exceptionnelle de modernisation et de redynamisation du commerce Sisteronais. « Le FISAC est un outil à la disposition des commerçants de la ville et de la Communauté de Communes qui est déterminant pour l’avenir du commerce de proximité de notre Cité et plus généralement pour le futur développement de Sisteron et du Sisteronais », devait rappeler le Député Maire de Sisteron.

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    LES SISTERONAIS A FIDENZA

    jeudi 3 novembre 2011

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    62 Sisteronais, conduits par Madame Ginette PERGE, Présidente du Comité de jumelage franco-italien, et par Monsieur Daniel SPAGNOU Dépupté Maire, se sont rendus, les 28, 29 et 30 Octobre à Fidenza pour assister à une rencontre européenne entre les villes de Herrenberg (Allemagne), Kremnica (Slovaquie), Fidenza (Italie) et Sisteron (France), dont le thème était les pratiques politiques du développement communal. En marge de ce colloque financé par le Conseil de l’Europe, des manifestations culturelles et sportives ont été organisées par la Ville de Fidenza. 

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    Un match de rugby entre une équipe Cadets-Juniors de Sisteron et l’équipe Juniors 2ème année de Fidenza a eu lieu en présence de Daniel SPAGNOU, Député, et de nombreux Sisteronais, et le Maire de Fidenza, Mario CANTINI. Si les français ont dû s’incliner face à une équipe italienne d’une catégorie supérieure, ils l’ont fait avec panache, sur le score de 36 à 27. Après la visite du centre paroissial Saint-Michel, du Musée Luigi MUSINI, les sisteronais ont assisté à un récital au théâtre Magnani donné par les Chœurs de Verdi de Parme et à un concert de la Chorale San Domino à la Cathédrale avant de reprendre le chemin du retour, l’esprit plein de bons souvenirs et le cœur serein.  Le jumelage, fort de ses 22 ans d’existence, se porte bien et l’ambiance y est chaleureuse.  

    DISPARITION DE MICHEL GIRAUD : CELLE D’UN HUMANISTE AMI DU PRIEURE DE GANAGOBIE

    mardi 1 novembre 2011

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    C’est avec une immense tristesse que j’ai appris la disparition de mon ami Michel Giraud, ancien ministre, ancien Président du Conseil Régional d’Ile-de-France et ancien parlementaire du Val de Marne et ancien Président de l’Association des Maires de France.

     

    Je l’avais reçu en 2005 avec son épouse à Sisteron à l’occasion d’une remise de chèques à des porteurs de projets des Alpes de Haute Provence financés par la Fondation de la Deuxième Chance qu’il présidait. Cela fait de nombreuses années que je connaissais Michel Giraud et je me souviens encore, en 1992, lorsqu’ensemble, nous avions inauguré les travaux d’agrandissement du Monastère de Ganagobie. D’ailleurs les liens de Michel Giraud avec ce sanctuaire et tout particulièrement avec les moines d’Hautecombe, étaient forts puisque son fils en avait fait partie. Michel Giraud a été l’un des ouvriers de l’ombre de la résurrection du prieuré, qui suivait à la fois des convictions fortes mais aussi son fils. Il fut ainsi l’un de ceux qui a permis à ce monastère de devenir un haut lieu de rencontres et de retraite pour de nombreux dirigeants d’entreprises en quête de sens et d’éthique. Lire le reste de cet article »