Mercredi 20 février, Monsieur René MASSETTE, président du Conseil départemental avait convié, Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, Monsieur Robert GAY, conseiller départemental, Madame Isabelle MORINEAUD, conseillère départementale, Monsieur Gérard NICOLAS, maire de Ribiers, pour faire le point avec les techniciens du service des routes du Conseil départemental, sur le calendrier des travaux, suite à l’affaissement de la RD 948, entre la commune de Sisteron et de Ribiers. Il assurait l’ensemble des personnes présentes de la volonté du Conseil départemental de mettre tout en œuvre, pour que les travaux qui viennent de débuter n’excèdent pas plus de 6 mois.
Pour mémoire, vendredi 1er février 2019, à 17 h 15, le service des routes du Département a été informé d’un affaissement d’un tronçon de la route départementale 948, au nord de Sisteron, à une centaine de mètres après le carrefour avec la RD 4085 (axe Sisteron-Ribiers). Les agents des routes du Département se sont rendus immédiatement sur place pour sécuriser la zone et constater les dégâts. La route a été fermée à toute circulation et un itinéraire de déviation a été mis en place. L’effondrement (dénivelé 50 à 70 cm) s’est produit initialement sur une longueur de 30 m, avec l’apparition d’une fracture d’une largeur de 50 cm en bord de chaussée (côté aval), doublée par une deuxième fracture d’une largeur 30 à 40 cm à l’axe de chaussée. Cet effondrement a évolué tout au long de la soirée du 1er février. Samedi 2 février une expertise géologique a été réalisée par un bureau d’ingénieurs conseils en géologie, géophysique ; géotechnique et génie civil (Géolithe), en présence des services du Département et de la SNCF. À leur arrivée, les désordres avaient sensiblement évolué: accroissement du dénivelé de la voie aval (-0,5 mètre), extension de la zone d’effondrement (portée à 50 mètre), élargissement notable de l’ouverture des fractures.
La visite géotechnique a conclu à l’obligation de maintenir la route fermée à tout véhicule. Aucun dommage apparent n’a été observé sur le viaduc de la SNCF, ni sur le talus amont de la RD 948, ni sur le mur de soutènement en pierres maçonnées, en pied du talus qui ne présente pas de désordres.
Les travaux vont consister à retirer les matériaux instables présents sous l’assise de la chaussée et à reconstruire un remblai permettant de revenir au niveau initial de la route. Pour ce faire un confortement de la fondation du mur de soutènement amont devra être réalisé ainsi qu’un ouvrage de soutènement à l’aplomb du Buëch.
Les étapes : sécurisation du site pour interdire l’accès aux piétons ; levé topographique du site sur l’ensemble de la zone concernée ; mise en place de capteurs de vibrations sur l’ouvrage SNCF ; pose de filets de protection contre les chutes de pierres ; réalisation de micropieux ; rabotage et évacuation des déchets bitumineux ; terrassement ; clouage et confortement par béton projeté ; réalisation de l’ouvrage de soutènement.
La durée des travaux est estimée entre 4 et 6 mois, sous toutes réserves. Les entreprises : Entreprise Cozzi : terrassements/déblais/remblais et mur de soutènement. Alpharoc – EPC : filets de protection, micropieux, clouage, béton projeté. À ce jour, le coût des études est chiffré à plus de 34 000 euros et le montant total de l’opération peut être estimé à plus de 500 000 euros.
Monsieur Daniel SPAGNOU devait remercier Monsieur René MASSETTE et l’ensemble de ses services qui depuis le premier jour ont été à l’écoute et sont très réactif pour que la route soit accessible aux usagers le plus rapidement possible compte tenu de la difficulté des travaux en cours.