J’ai assisté cet après-midi en tant qu’administrateur à une réunion en visioconférence du conseil d’administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours 04 présidé par Jean-Claude CASTEL.

Le  projet a été officiellement lancé en effet ce jeudi après plusieurs années de discussion, d’études et surtout l’élaboration d’une nouvelle convention multipartite de financement négociée durant deux ans avec l’Association des maires et le Conseil départemental. « Elle a été approuvée à l’unanimité par l’association des maires du 04 et les municipalités concernées » a souligné M. Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron en présence notamment de ses homologues des sept communes (Salignac, Entrepierres, Saint-Geniez, Mison, Bevons, Valernes et Vaumeilh) mais aussi du Sénateur Jean-Yves ROUX, de la présidente du Conseil Départemental, Eliane BARREILLE; Jean-Claude CASTEL, président du SDIS 04 et le colonel Christophe PAICHOUX, directeur du SDIS. En raison du droit de réserve, Madame la Préfète Violaine DÉMARET, n’avait pu être là mais elle avait tenu à féliciter les partenaires « pour ce très beau projet ».

La réalisation de cette nouvelle caserne, sera la toute première entrant dans le cadre de cette nouvelle convention de partenariat relative au financement du plan bâtimentaire du SDIS qui jusqu’alors était assuré sur son seul budget entraînant un déficit structurel important. En effet, cette convention stipule donc que le financement des constructions ou des rénovations de casernes, sera désormais assuré sur les budgets du Département, des Communes concernées et de l’Etat dans la majorité des cas. En effet, l’Etat n’interviendra pas financièrement dans ce type de projet pour les trois principales communes du département que sont Digne, Manosque et donc Sisteron.

Pour la caserne de Sisteron, d’un montant total de près de 2,4 M€, la participation de la ville sera donc de 496 715 euros, celles des sept autres communes comprise entre 11 000 et 43 100 euros, le Département prenant à sa charge le restant soit 1,66 M€. Pour Sisteron, il conviendra également d’ajouter l’achat du terrain, pour un montant de 400 000 euros, mais aussi sa viabilisation pour un coût de 1,1 M€ et enfin le transfert de l’hélisurface sur l’ancien stade du Collet. « C’est un gros effort qui est réalisé pour cette nouvelle structure on ne peut plus justifiée et absolument nécessaire », a commenté M. SPAGNOU avant de rendre hommage aux sapeurs-pompiers qui agissent « avec une totale abnégation et souvent au péril de leur vie » et remercier les sept maires des communes d’avoir accepté de participer au financement: « je sais que cela n’a pas été facile mais vous avez fait preuve de solidarité et de reconnaissance envers les sapeurs-pompiers ».

Après avoir salué la présence du Sénateur Jean-Yves ROUX, M. SPAGNOU, s’est également félicité de la bonne entente avec le Conseil Départemental et notamment sa présidente « qui fait un extraordinaire travail ». Pour sa part, la présidente  Eliane BARREILLE a souligné « la volonté du département d’être présent aux côtés des sapeurs-pompiers avec un effort conséquent voté dès mon arrivée, au niveau des bâtiments, des équipements et des personnels.»

Auparavant, Jean-Claude CASTEL, conseiller départemental et président du SDIS,  avait également évoqué cet effort, précisant que la caserne de Sisteron serait « la première d’une série de 10 sur la mandature » et que les prochaines casernes seraient celles de Riez, Saint-André-les-Alpes et Castellane. « C’est ce que nous devons à nos pompiers et à notre population », a conclu le président avant que Daniel SPAGNOU n’invite l’ensemble des partenaires à la signature de la convention qui donne donc le coup d’envoi de la réalisation de la nouvelle caserne de Sisteron.

Un bâtiment en « L » de 1261 M²

En prélude à la signature de la convention, Pierre BOUVIER, responsable bâtiments et urbanisme à la Ville de Sisteron, avait présenté les grandes lignes ainsi que les esquisses de cette caserne dont le corps du bâtiment (remise) sera en ossature bois, ceinturé au sud et à l’est par une structure en béton.  En forme de « L « , l’ensemble aura une surface  totale de 1261 m² avec divers usages (administratif,  opérationnel, remise, lieu de vie…) avec des aménagements extérieurs tels que parking, aires de manœuvre sur près de 1000 m².  La consultation des entreprises est prévue au printemps prochain avec un début des travaux programmé pour juillet 2023 sur une durée de 16 mois.

Mardi 29 mars se tenait à Serres l’inauguration de l’orchestre à l’école, à laquelle j’ai assisté en tant que président de la Communauté de communes du Sisteronais-Buëch,  en présence notamment de Daniel ROUIT, maire de Serres ; Martine GARCIN ; vice-présidente de la CCSB en charge de l’école de musique ;  Madame la directrice de l’Inspection Académique des Hautes-Alpes ;  Laêtitia CECCHI, représentante de l’Association Orchestre à l’Ecole ; Véronique ARLAUD, 9ᵉ vice-présidente de la CCSB et adjointe à Serres ; Jean SCHÜLER, 14ème vice-président de la CCSB et maire de Trescléoux ; Virginie ROUSSET, directrice de l’école de musique intercommunale du Sisteronais-Buëch et Madame GALLICE, directrice de l’école élémentaire de Serres.

L’orchestre à l’école permet à tous les élèves d’une même classe de primaire ou de collège de se réunir autour d’un projet commun : la création d’un orchestre qui va grandir, évoluer, s’épanouir pendant trois ans. Ce projet est l’aboutissement d’un travail commun entre l’Education Nationale, L’association parisienne « Orchestre à l’école », la commune de Serres et la Communauté de Communes. Chaque orchestre à l’école constitue pour l’établissement scolaire un véritable projet à la fois musical, éducatif et citoyen. Concernant l’orchestre mis en place à l’école primaire de Serres, ce sont 22 élèves encadrés chaque mardi matin depuis le mois de septembre par leur enseignante et les quatre professeures de l’Ecole de Musique Intercommunale du Sisteronais-Buëch.

La musique s’invite dans leur école durant deux heures et cette pratique des instruments à cordes développe chez eux de nouvelles aptitudes. Elle participe à la lutte contre l’échec scolaire, développe leur esprit de citoyenneté et les sensibilise à l’univers artistique et culturel. L’orchestre à l’école associe par conventionnement les institutions et les acteurs culturels locaux du Territoire autour d’un projet éducatif et culturel commun. L’achat du parc instrumental dédié à l’orchestre est cofinancé à hauteur de 50% par l’association « Orchestre à l’école ». Le département des Hautes-Alpes a également participé à hauteur de 15% à l’achat de ce parc instrumental. La Communauté de Communes finance 35% de l’achat des instruments. Elle prend en charge la mise à disposition de l’école primaire de quatre professeures de musique et tous les frais de fonctionnement inhérents. La CCSB est convaincue que les orchestres à l’école sont une opportunité pour les collectivités de favoriser l’accès à la pratique artistique et culturelle de nos enfants souvent rendu difficile pour des raisons géographiques, sociales ou économiques.

À la rentrée scolaire prochaine, le Sisteronais-Buëch s’enrichira de trois nouveaux orchestres. J’ai tenu à remercier et féliciter la directrice de l’école, Madame Virginie ROUSSET, pour toutes les nouvelles initiatives qu’elle prend, mais aussi Patricia MOSTACHETTI, directrice du service à la population, qui se démène avec énergie et talent pour que notre territoire fasse vivre la solidarité et la culture. Mes remerciements ont aussi été adressés, bien entendu, à mesdames et messieurs les professeurs de l’école de musique, pour la qualité de leur enseignement et leur dynamisme, ainsi qu’aux secrétaires de l’école qui font au quotidien un travail énorme et à qui nous devions cette belle organisation de l’inauguration de l’orchestre à l’école. J’ai aussi remercié Martine GARCIN, vice-président de la communauté de communes à laquelle j’ai confié la délégation de l’école de musique intercommunale. Elle a su fédérer autour d’elle une équipe remplie de talents et qui ont mené à bien ce genre de projet pour lequel nous sommes réunis. Avec ses 320 élèves, l’école de musique rayonne de nouveau et c’est grâce à vous !

Du Brésil ou d’Allemagne, de jeunes étrangers viennent en France grâce à l’association Centre Échanges Internationaux (CEI). Ils viennent passer une année scolaire, un semestre ou quelques mois au collège ou au lycée, pour apprendre le français et découvrir notre culture. Afin de compléter cette expérience, ils vivent en immersion dans une famille française pendant toute la durée du séjour. Le CEI aide ces jeunes dans leurs démarches et s’occupe de leur trouver un hébergement au sein de familles françaises indemnisées.

Fernanda, jeune brésilienne de 16 ans, souhaite venir en France pour 10 mois à partir de Septembre 2022. Elle fait de la danse, aime la lecture, la peinture, le dessin, et le cinéma. Elle rêve de trouver une famille chaleureuse pour l’accueillir les bras ouverts durant son séjour.

Léonie, jeune allemande de 15 ans, est passionnée par la culture française. Elle souhaite venir en France pour 10 mois à partir de Septembre 2022. Elle rêve de maîtriser la langue française.

Ce séjour permet une réelle ouverture sur le monde de l’autre et constitue une expérience linguistique pour tous. « Pas besoin d’une grande maison, juste l’envie de faire partager ce que l’on vit chez soi ». A la ville comme à la campagne, les familles peuvent accueillir. Si l’expérience vous intéresse, appelez-nous !

Renseignements : Bureau Coordinateur CEI Saint-Malo Vanessa Simon – 02.99.20.06.14  v.simon@groupe-cei.fr  / https://www.cei-sejour-linguistique.fr/

Intense émotion en début d’après-midi devant l’Hôtel de Ville de #sisteron à l’arrivée de l’autobus dans lequel se trouvaient de jeunes mamans ukrainiennes et leurs enfants ! « Nous sommes à la foi heureux de les voir et profondément tristes pour eux qui ont dû quitter leur père, leur mari ou leurs parents pour fuir la guerre avec parfois pour seul bagage leur passeport ! », me confie entre deux sanglots une dame venue avec son époux pour accueillir chez eux une fratrie.

C’est donc après trois journées de voyage que ces enfants, dont certains seuls, ont rejoint le sud de la France pour y être accueillis le plus souvent par des familles membres de l’association sisteronaise « Les Amis de la région de Rivné », présidée par Nicole CADENEL. C’est le second car que l’association affrète depuis l’Ukraine vers la France et plus particulièrement les Alpes de Haute-Provence dont le bassin Sisteronais où plusieurs d’entre-elles résideront désormais en attendant des jours meilleurs en Ukraine « Notre vœux le plus cher est de pouvoir revenir chez nous, retrouver nos parents, nos frères et sœurs, dès que la situation le permettra ! », note avec beaucoup d’émotion cette jeune Ukrainienne en France depuis quelques jours avec sa grande sœur et venue cet après-midi accueillir ces nouvelles familles.

Après une collation en mairie, c’est une chaîne humaine avec de nombreux agents de la ville, des bénévoles et des gendarmes qui s’est mise en place pour charger les soutes du car de centaines de kilos de dons de particuliers ou de mairies que nous avions stockés depuis quelques jours. « Partout où nous sommes passés en Pologne et en Allemagne, les gens ont été très gentils et nous ont offert de quoi nous restaurer », assure Oxana Zalipska, ancienne députée ukrainienne à l’époque des premières familles que nous avions accueillies après la catastrophe de Tchernobyl, située à quelques centaines de kilomètres de Rivné.

« Merci à la France et à vous M. SPAGNOU pour tout ce que vous faite pour nous ! », m’a-t-elle lancé aux côtés de Nicole CADENEL avant de reprendre le car vers le Sud-Ouest, où les dernières familles seront installées avant le retour vers Rivné pour l’organisation d’un troisième voyage en car. « Près de chez moi, j’ai encore une quarantaine de personnes qui vivent à l’abri dans des sous-sols et qui m’attendent pour venir en France », ajoute-t-elle tandis que Mme CADENEL m’adresse à son tour de grands remerciements pour tous les Sisteronais « La France est solidaire et Sisteron l’a démontré une fois de plus, la ville mérite toute notre gratitude et notre reconnaissance ! »

La Banque des Territoires, est un partenaire financier indispensable de la Ville de Sisteron pour l’émergence de projets, particulièrement dans le cadre du dispositif Petite Villes de Demain. Son directeur régional, Alexis ROUQUE, a été accueilli ce mercredi 16 mars par Daniel SPAGNOU, maire, pour une présentation de la Ville et de sa politique de développement avant de se rendre à la SEM de Sisteron.

Après avoir été accueilli par Daniel SPAGNOU, entouré notamment de membres du Comité de pilotage Petites Villes de Demain,  le directeur régional de la Banque des Territoires, s’est immergé dans la ville de Sisteron à la découverte, via une présentation de Jean-Christian GRIMAUD, directeur général des services, du contexte local et de la politique de redynamisation du centre-ville lancée depuis plus de 15 ans à travers des opérations de rénovation de l’habitat mais aussi du commerce dans le cadre du Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC). Un premier volet suivi d’une présentation détaillée des projets qui s’inscrivent dans le cadre du dispositif Petites Villes de Demain. Et notamment des différentes études, financées avec la Banque des Territoires, présentées par Mathilde PAYAN, chef de Projets Petites Villes de Demain pour la Ville de Sisteron. En premier lieu les études Shop’in et Ingénierie numérique qui pourraient donner lieu au développement de sites vitrines plutôt que de ventes en ligne tel que semble l’indiquer la restitution présentée en janvier dernier.

Également évoquée l’étude Paysagère pour la création de deux jardins : au parc nature et loisirs (un jardin botanique conservatoire mettant en avant les plantes et essences locales) et à proximité du musée gallo-romain avec la reconstitution d’un jardin antique. Autre étude d’importance, sur la mobilité cette fois-ci, afin de définir un schéma d’orientation. Au titre des autres projets présentés figuraient notamment la reconversion de deux friches : l’ancienne piscine et l’ancienne usine de confiserie, mais aussi la mise en valeur des parcours touristiques au sein de la vieille ville et naturellement la requalification du Tivoli et de la rue de Provence dont l’étude sera lancée dès cette année ! D’autres requalifications urbaines ont également été évoquées notamment pour l’entrée Nord et le parvis de la Cathédrale. Enfin, M. ROUQUE a pu découvrir lors d’une visite guidée au centre-ville en fin de matinée, la réhabilitation des Andrônes, les opérations de rénovation de l’habitat dont l’immeuble d’Ornano qui abrite le musée gallo-romain où s’est d’ailleurs rendu M. ROUQUE accompagné notamment de M. le Maire et de son équipe.

Une Présentation de la SEM et du parc d’activités

En début d’après-midi, Alexis ROUQUE, accompagné de Christophe PEREZ, directeur de Services, Conseil, Expertises et Territoires (SCET), filiale de la Caisse des Dépôts, s’est rendu aux côtés de Daniel SPAGNOU, maire et Nicolas LAUGIER, président de la SEM, à la Maison de l’Entreprise, pour la seconde partie de sa visite à Sisteron. L’occasion pour Marianne DIDIER, directrice de la SEM de Sisteron, de revenir en présence de membres du conseil d’administration et de représentants du secteur bancaire, sur la création de cette structure il y a aujourd’hui 30 ans, mais aussi sur ses missions et surtout son incroyable développement qui n’est pas étranger à l’obtention et au renouvellement du label tant convoité de PARC+, le seul attribué dans le département.

A ce jour, le parc accueille 150 entreprises et compte près de 1500 emplois ! Et que dire du centre d’affaires de la SEM qui accueille 55 sociétés réparties sur 12 bâtiments. « Nous avons 100% d’occupation et nous allons donc réaliser de nouveaux bâtiments modulables en ateliers pour faire face à la demande », assure Mme DIDIER avant d’évoquer un autre axe de réussite : la production d’énergie photovoltaïque. « A ce jour la production annuelle des centrales du parc représente la consommation annuelle de 12 000 habitants ! », se félicite un peu plus tard la directrice devant l’immeuble Pilote HEERSIS (Hôtel d’entreprises énergies renouvelables à Sisteron), le 1er bâtiment à énergie positive de la région, réalisé par la SEM en 2010 et qui héberge plusieurs sociétés performantes engagées dans les énergies renouvelables.

C’était ensuite au tour de Nicolas LAUGIER de présenter les axes de développement de la SEM pour les 30 années à venir avec pas moins de 19 Fiches actions dont en premier lieu celle du Green Data Center de proximité, présentée par Jean-Christian GRIMAUD, directeur général des Services de la Ville. « Le projet s’appuie sur la volonté du maire de faire de sa ville un territoire 2.0 », souligne-t-il avant de rappeler que l’étude de faisabilité lancée en septembre dernier était financée à hauteur de 50% par la Banque des Territoires. Une étude dont les résultats de la phase 1 ont confirmé l’opportunité du projet avec une ouverture prévue pour fin 2023. Autour de ce Green Data Center, la SEM entend également développer plusieurs autres projets dont un réseau pour optimiser la chaleur résiduelle de cet équipement ou encore la mise en place de formations liées au numérique.

« Nous avons un partenariat très dense et très riche avec Sisteron, » a noté M. ROUQUE à la fin de cette réunion avant de préciser à l’attention du maire « vous êtes le précurseur de Petites Villes de Demain avec une politique qui a 20 ans d’avance ! Ce qui est fait à Sisteron a valeur d’exemple ! ». Une journée « riche en enseignements » tel que l’a assuré le directeur régional de la Banque des Territoires qui a également indiqué « vouloir renouveler notre souhait de vous aider, vous ou la SEM notamment avec des crédits d’ingénierie pour faire mûrir vos projets ! » 

Tout aussi ravi de sa visite à Sisteron, Christophe PEREZ, directeur régional de la SCET, a assuré retrouver à Sisteron  » un véritable projet engagé depuis longtemps ! On sent aussi un vrai projet de territoire et d’entreprise ! Ça fait plaisir de vous accompagner ! »