C’est avec une immense peine que nous avons appris le décès subit d’une personnalité sisteronaise hors du commun : Monsieur Gérard ARSEGUEL.

Gérard ARSEGUEL a exercé le métier de professeur de Lettres – Français, Latin, Grec – au Lycée Paul Arène. Une carrière de 40 années où des centaines de Sisteronaises et Sisteronais ont apprécié son talent d’enseignant, son attachement à la terre, aux paysages, qu’il savait faire partager.

Sensible et humaniste, Gérard ARSEGUEL avait aussi l’intelligence des cœurs.

Mais cet homme de grande qualité, qui posait un regard de tendresse et d’émerveillement sur le monde, était aussi, et surtout, un grand poète ; l’auteur discret d’une œuvre abondante, riche et belle.

Ses poèmes surprennent par leur fraîcheur et leur ironie.

Je pense à « Âmes, de quel divin ! » ou encore à « Messes basses pour Mousba ».

J’ai sur ma table de chevet son ouvrage « Le petit bois qu’aimait Gérard », paru en 2017.

Souvent, je relis la belle dédicace qu’il y a écrite, car des liens d’amitié se sont noués entre nous ces dernières années.

C’est le petit village italien de Sambuco, où nous avons tous les deux des attaches, qui nous a rapprochés et le très beau poème « Le Campanile de Sambuco », paru en 2019, restera à jamais dans nos cœurs.

La Ville de Sisteron rend hommage à ce grand artiste et j’adresse à toute sa famille et à ses amis, mes plus sincères condoléances et les assure de ma reconnaissance et de mon amitié.

Je tiens à remercier du fond du cœur les quelque 500 personnes qui m’ont fait l’honneur et l’amitié d’assister à mon unique réunion de campagne mardi soir à l’Alcazar.

Une réunion qui m’a beaucoup ému, je dois le dire. Notamment lorsque le président des restaurants du cœur Michel Laugier, qui a été 12 années durant dans l’opposition municipale, mais qui a toujours été une opposition constructive comme je l’ai signalé, m’a remercié en public pour ces 37 années passées à défendre les intérêts de Sisteron et de ses habitants, quels qu’ils soient, de droite comme de gauche, sympathisants ou non. Merci à lui et merci à vous tous pour votre présence.

En ce qui me concerne, si je suis élu, je poursuivrai ma mission comme je l’ai toujours fait : dans le respect de tous les Sisteronais sans exception, avec bienveillance, pour l’avenir de notre belle ville et pour le bien-être de ses administrés.

Cette après-midi j’ai participé, en tant que président de l’Association des maires de France pour le 04,  à une réunion en préfecture des Alpes-de-Haute-Provence en présence de Monsieur le préfet Olivier JACOB, afin de me tenir informé sur la situation du département concernant le Coronavirus-19. Pour l’instant il n’y a pas d’affolement à avoir et nous sommes toujours en phase 2 de l’épidémie. Je reste informé au jour le jour par les autorités compétentes.

Je viens d’adhérer au groupe « Les Chiraquiens » pour faire vivre le message de Jacques Chirac. Cette association qui s’est formée samedi dernier au Sénat revendique déjà plus de 4 300 membres. Présidée par Jean-Baptiste Voisin, le secrétaire général est l’ancien sénateur UMP de l’Eure Jean-Luc Miraux. La fille de Jacques Chirac Claude Chirac en a pris la présidence d’honneur. Je suis heureux d’avoir rejoint ce groupe qui rend hommage au président Chirac dont je fus si proche.

Lundi 2 mars, Monsieur Daniel SPAGNOU mairie de Sisteron, assistait au départ du camion humanitaire affrété par l’association « Les amis de la région de Rivne », en présence de Madame Christiane GHERBI adjointe, de la présidente de l’association, Madame Nicole CADENEL, de Madame Oxana ZALIBSKA, ancienne députée de la région de Tchernobyl et des membres de l’association.

Cette association créée en 2007, à but humanitaire laïque et apolitique, se donne pour mission d’accueillir en France pendant les vacances, des enfants défavorisés ou orphelins, issus de la région de Rivne. Avec le chargement de ce camion de 100 m3 pour l’Ukraine, chargé de matériel médical, scolaire, de médicaments pour les services d’oncologie des enfants de la région de Tchernobyl, c’est toute une chaine de collecte de matériel médical sous forme de dons auprès d’hôpitaux, maisons de retraite, sociétés de matériel médical qui est solidaire de l’association.

« La municipalité de Sisteron met à disposition gracieusement un local où est stocké le matériel. La solidarité n’ayant pas de frontières, c’est une noble opération qui est accomplie par toute une équipe de bénévoles, bravo à eux. », dira le maire de Sisteron.

Lundi 2 mars, Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron et Monsieur Patrick SAN CIRILO, responsable hygiène et sécurité à la mairie de Sisteron ont fait le tour des écoles, crèches et halte-garderie de la commune pour faire le point sur la situation sur le Coronavirus et vérifier que les directives ministérielles d’informations étaient bien prises en compte. A cette heure la municipalité reste vigilante et une réunion du comité départemental de suivi du COVID 19, présidée par Monsieur le préfet, en présence des élus du département et des directeurs et chefs de service de l’Etat aura lieu mardi 3 mars en préfecture.

Des informations sont diffusées, en temps réel, aux professionnels de santé et des informations générales sur le COVID-19 (N° vert : 0800 130 000) sont disponibles pour le grand public. Vous pouvez aussi vous renseigner sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé :

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies-infectieuses/coronavirus

et sur le site du Gouvernement :

https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Samedi 29 février, au Gymnase des Marres, une foule très dense (plus de 1000 personnes) est venue applaudir le très beau spectacle Full Dance, organisé de main de maître par Madame Magali AUBERT, animatrice et créatrice du Full Dance. Merci pour l’hommage appuyé qu’elle m’a rendu en présence de mes conseillers et colistiers Jean-Pierre TEMPLIER, Nicolas LAUGIER et Bernard CODOUL. La ville de Sisteron continuera de soutenir cette belle association qui propose toujours des spectacles de grande qualité.

Dimanche 1^er mars, à l’occasion de la Fête des Grands-Mères, Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, Christiane TOUCHE, adjointe à la solidarité et Colette RODRIGUEZ, conseillère municipale déléguée aux personnes âgées se sont rendus à l’Unité d’Hébergement pour Personnes Agées du CHICAS, les Cigalines pour fêter les grands-mères.

Ils ont été accueillis au CHICAS par Monsieur Jean-François REBOUL, directeur des achats et Monsieur Jean-Claude BURTE, cadre de santé, ainsi que par l’ensemble du personnel auquel Monsieur Daniel SPAGNOU a rendu hommage.

Samedi 29 février, Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron remettait lors d’une cérémonie officielle en Mairie de Sisteron, le livret du Citoyen et la carte électorale aux jeunes Sisteronais qui ont atteint l’âge de 18 ans, 6 garçons et 5 filles étaient.

Une cérémonie qui a été instituée en 2006 par le Président Chirac, et entérinée par le décret n°2007-168 du 8 février 2007. Et ce sont les maires, représentants de la République au quotidien, qui sont chargés de cette cérémonie citoyenne dans la commune. L’objectif de cette journée étant la sensibilisation aux enjeux de la Défense Nationale et à la politique de défense européenne, mais aussi de faire découvrir les métiers de la Défense.

« Un acte officiel et solennel qui est donc pour vous un grand jour puisqu’ à travers cette carte officielle, vous pouvez désormais exercer votre droit de vote et, je l’espère, que vous l’exercerez pour chaque élection qui se présentera au cours de votre vie. Et, je le rappelle, en 1944 pour les femmes, qui ont voté pour la première fois dans notre pays en 1945. C’est par ce droit, par votre vote, que vous allez vous exprimer, faire des choix, et ce, que ce soit au niveau de votre commune, de votre département, de votre pays, et même de l’Europe, à travers les élections locales, nationales et européennes.

Vous y apprendrez aussi ce qui vous engage en termes de « majorité civile », « majorité matrimoniale », « majorité pénale », vos droits civiques, ainsi que les principes fondamentaux de la République. Liberté – Egalité – Fraternité. Trois mots, trois valeurs qui caractérisent la France. Une devise gravée sur le fronton des mairies qui, depuis 1958 est inscrite dans la Constitution et fait ainsi partie de notre patrimoine national. Avant de vous remettre votre carte et pour conclure, je vous livre le principe de Liberté, tel qu’il est décrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, de 1789 : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. » rappelait le Maire de Sisteron aux jeunes qui étaient présents.

C’est une remarquable exposition qui est présentée à l’espace d’Ornano du Musée Gallo-romain de Sisteron, jusqu’au 25 avril et le public ne s’y est pas trompé avec beaucoup de monde pour le vernissage qui avait lieu samedi 29 février en présence de Monsieur Daniel SPAGNOU, maire de Sisteron, de Monsieur Franck PERARD, adjoint à la culture, de Messieurs Nicolas LAUGIER et Saïd SAOUDI, conseillers municipaux, de Mesdames Cécilia LOUVION et Christine REYNIER, conseillères municipales, de Madame Isabelle MORINEAUD, conseillère départementale et d’un des fils de l’artiste, Monsieur Roch PESCADÈRE.

Une exposition qui n’aurait pas pu voir le jour sans la contribution du fils de l’artiste, Roch PESCADÈRE et la Galerie Pentcheff de Marseille qui ont sélectionné et prêté toutes ces toiles. Georges-Henri PESCADÈRE est un peintre, né en mai 1915 à Paris, fils d’un fonctionnaire de police et d’une mère issue d’une famille d’agriculteurs. Il sera influencé par son ami Lucien FONTANAROSA pour rejoindre l’Ecole Nationale des Beaux-Arts mais ce ne sont pour lui que des années de solitude et de tristesse. Cet enseignement est pour lui trop théorique et académique.

Grâce à sa mère, il visitera plus tard une exposition qui défraie les chroniques artistiques et fera la connaissance en personne de Pablo PICASSO. Il affirmera avoir plus appris au cours de cette matinée qu’au cours de deux années de Beaux-Arts. De cette rencontre, il gardera une admiration sans faille et PICASSO restera sa révélation d’étudiant, son initiateur. Quelques années après, il connaîtra la guerre et les camps de travail tels que Bergen-Belsen pour faits de résistance. Il gardera des souvenirs douloureux de cette période mais ne ressentira aucune haine, ni regret.

La vie reprend peu à peu son cours après-guerre et Anne Wermaëre rencontrée durant ses années de résistance devient madame PESCADERE. De cette union naissent deux garçons, Marc en 1947 et Roch en 1949. Aujourd’hui il ressent le besoin de peindre, exutoire ou échappatoire… Il entassera près de 600 toiles dans son atelier. Il décidera qu’il n’y aura aucune exposition, ni vente arguant « je ne peins pas pour vivre, je vis pour peindre. » Dans les années cinquante il fera la rencontre à la galerie Drouin de Paris le peintre d’origine allemande, Max ERNST, connu pour ses œuvres aux confins dadaïstes et surréalistes, qu’il accueillera d’ailleurs chez lui pendant près d’un an. Avec son épouse, ils découvrent ces mêmes années le village de Bormes-les-Mimosas et en tombent amoureux. Ils y achèteront d’ailleurs une maison. Ils vivront un autre coup de cœur à Curel près de Sisteron où ils vont acquérir également une maison nommée « Savacane ». Au tout début des années 1970, son esprit est toujours alerte mais les séquelles de la déportation se font sentir et l’obligent à abandonner son activité professionnelle. Pour nourrir la famille, il crée une société anonyme « AAG » qui profite de l’essor des Trente Glorieuses. Cependant le besoin de peindre est plus ressenti comme un exutoire, échappatoire… Désormais, le couple vivra entre Bormes et Curel. Georges-Henri PESCADERE consacrera le reste de sa vie à peindre et mettra ses talents au service de sa commune d’adoption au sein de l’association « Sauvegarde du Vieux Bormes ».

C’est sous la pression d’amis, qu’une seule exposition de son vivant sera organisée à Hyères en 1985. Sans doute par modestie, l’artiste exécrant les mondanités et supportant mal le regard des autres sur ses œuvres. Il n’y aura donc plus d’exposition de son vivant. Usé physiquement, il meurt le 7 novembre 2003.

« Je suis particulièrement fier de vous présenter ces nombreuses toiles d’un artiste ayant autant de tempérament qu’un grand cœur, et que certains d’entre nous ont eu la chance de côtoyer dans des commerces Sisteronais, en toute simplicité. Sa modestie n’avait d’égale que son talent. Je ne doute donc pas que son œuvre vous touchera au plus profond. Avant de vous laisser admirer ses œuvres, je vais laisser la parole à son fils Roch qui nous fait le plaisir d’être parmi nous. », dira le maire de Sisteron.